A l’issue d’un entretien avec le président ivoirien, le 16 mai 2012, le président intérimaire du Mali, Pr. Dioncounda Traoré estimé que « c’est une proposition mais je ne pense pas que ce soit une solution, en tout cas ce n’est pas une solution qui est prévue par l’accord-cadre signé » entre l’institution régionale et les militaires.
La transition politique semble dans l’impasse. Les putschistes refusent la proposition de la Cédéao d’organiser une transition de 12 mois. Constitutionnellement l’intérim de la présidence se termine le 22 mai.
Le président par intérim a ajouté que la Cédéao et les ex-putschistes « doivent plancher pour mettre en place les organes de la transition », au lieu d’organiser une convention comme le veut le capitaine Sanogo. Avant d’annoncer l’arrivée des médiateurs de la Cédéao pour ce week-end.
Dionconda Traoré avait déclaré à l’issue du sommet extraordinaire de la Cédéao à Dakar le 3 mai dernier qu’il « ne resterait pas une seconde de plus » si tel était le souhait des acteurs politiques maliens à l’issue de sa période intérimaire de 40 jours.
L’Indicateur Du Renouveau 17/05/2012