Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Ousmane Koné a effectué le week-end dernier une visite au CSRéf de Dioïla et à celui de Fana.
Accompagné à l’occasion des responsables de ses services techniques, et de quatre députés élus à l’Assemblée nationale dont le président de la Commission Santé, Pr Kalilou Ouattara, le chef du département de la Santé et de l’Hygiène Publique a débuté sa visite au CSréf de Dioïla. Ce centre qui a bénéficié des travaux de rénovation d’une valeur de 230 millions de francs sera bientôt doté d’équipements d’une valeur de 250 millions de fracs CFA.
Le CSRéf rénové de Dioïla comprend plusieurs bâtiments abritant des salles d’opération, des salles de réveil, un bloc maternité, des salles de consultation, un bloc technique, une morgue…
A l’exception de quelques retouches mineures, le ministre et sa délégation ont pu apprécier la qualité des travaux et de certains équipements médicaux déjà installés.
Le ministre a également apprécié l’organisation de l’entreprise en charge des travaux qui a su conduire les travaux de manière à ne créer aucun trouble aux mouvements des patients et du personnel médical dans la cours.
Satisfait de la qualité des infrastructures, le ministre a décidé de diligenter l’aménagement de la cours du CSRéf. Cette initiative a été saluée par les trois députés élus à Dioïla (honorables Yiri Keita, Mamadou Diarrassouba, Cheick Fanta Mady Traoré).
Le président de la Commission santé de l’Assemblée nationale, Pr Kalilou Ouattara, n’a pas manqué de saluer les efforts de l’Etat en matière de santé dans le cercle de Dioïla. En guise de soutien au ministre de la santé, le Pr Ouattara a proposé ses services pour la formation continue du personnel médical en chirurgie. Pour le président de la Commission santé de l’Assemblée nationale le nouveau CSRéf de Dioïla n’a rien à envier aux hôpitaux nationaux de certains pays d’Afrique centrale. C’est pourquoi, il a rappelé que « ce qui compte c’est la qualité des ressources humaines et l’équipement ». A Dioïla, ce n’est ni l’un ni l’autre qui fera défaut pour le bon fonctionnement du système de santé.
Face aux demandes d’adduction d’eau potable et une connexion électrique moyenne tension, le ministre de la Santé a instruit à la Cellule d’exécution des programmes et infrastructures sanitaires (Cépris) à disposition à prendre toutes les dispositions utiles.
A Fana, la nécessité d’anticiper
Inauguré en 2007 par le président de la République, le Centre de santé de référence de Fana, est aujourd’hui confronté à un problème d’étanchéité qui semble avoir eu raison de certains bâtiments qui sont restés inutilisables du fait des risques d’effondrement. C’est pourquoi, le ministre a demandé à ses services techniques de prendre les dispositions nécessaires pour sauver ces bâtiments en état de délabrement.
Ces conditions de travail déplorables n’ont point entamé l’engagement du personnel médical. Selon le médecin-chef, Dr Abdoulaye Guindo, le CSRéf de Fana dispose d’un personnel qualifié pour relever le défi, mais a tenu à déplorer l’instabilité du personnel féminin qui a tendance à considérer le CSréf de Fana comme une zone de transit pour Bamako.
Fier de la détermination du médecin-chef et de son équipe, le ministre a promis une ambulance au CSRéf de Fana avant de proposer d’autres solutions pour une meilleure fréquentation de ce centre, situé loin du centre-ville. Le chef du département de la santé a proposé de mettre en place un transport public entre le CSRéf et le centre-ville. Il a enfin donné des assurances pour résoudre le problème d’eau potable.
CC/MSHP
Source: L’ Indicateur Du Renouveau
