DIOILA : Deux conseillers RPM de la mairie de Banco menacent de quitter le parti

 

 

 

 

Le parti  présidentiel est menacé dans la Commune rurale de Banco. Deux de ses conseillers menacent de quitter le navire pour mauvaise gestion du maire. A quelques mois des échéances électorales cela risque d’être corsé  pour le RPM dans cette circonscription.

A deux mois de l’élection présidentielle, le parti au pouvoir est sur le point de saigner encore. Après le départ de plusieurs députés dans l’opposition, deux conseillers de la mairie de Banco menacent de quitter le navire. Cette annonce sera effective dans quelques jours avant l’officialisation de la candidature du parti au pouvoir.

L’information a été donnée hier mardi par les deux protagonistes ; à savoir  M. Togola et M. Mallé. Ils reprochent au maire principal de la Commune de Banco, Bafing Coulibaly, la mauvaise gestion des ressources de la mairie. « Il n’est pas capable d’impulser un vrai rassemblement et de porter un projet novateur », soutiennent-ils.  Les deux conseillers en question émettent des doutes sur le bilan du maire.

« Nous allons quitter le parti si le maire ne change pas sa gestion. Le RPM ne constitue plus le premier créneau face aux défis auxquels notre pays est confronté. Le maire ne nous paraît plus capable de gouverner efficacement notre Commune  au bonheur exclusif de toute la population. J’ai été élu par une communauté. J’ai le plein droit de savoir où va l’impôt de ma Commune », a soutenu M. Togola.

Il ajoutera qu’ »il est grand temps que nous agissions pour mettre l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toutes les préoccupations partisanes et personnelles ». Il a  exhorté les Maliens à enterrer « la haches de guerre pour soutenir une vraie politique pour tout effort et abnégation pour la paix et la sécurité dans notre pays ».

« On peut être partisan, mais l’essentiel qui nous anime tous, à l’heure actuelle, c’est de sauver notre patrie, notre commune dans un esprit de justice et de paix. Et personne ne fera à notre place ce qu’on n’est pas disposé à faire nous-mêmes », a déclaré Abou Togola. D’autres figures de ce courant ont décidé de suivre ce mouvement.

Affaire à suivre…

Adama Diabaté