Diaspora: une réussite pour le troisième round de « Congo na Paris »

L’association a passé le cap de sa troisième édition avec une exposition retraçant les « plus » de la diaspora des deux Congo en France. L’attrait de la culture du Bassin du Congo s’est confirmé.

Les 17, 18 et 19 mai, pour un événement ouvert à tous, les membres de la diaspora et les amis de l’Afrique ont eu l’occasion de prospecter, de découvrir et de se replonger dans les cinq univers préétablis par Congo Na Paris, à savoir : business, tourisme, culture, dynamique sociale et gastronomie, le tout dans l’ambiance des villes voisines de Brazzaville et Kinshasa, reconstituées dans l’Espace Charenton, près de Paris.

Entre deux stands des opérateurs socio-économiques et culturels, allant du savoir-faire de la confection des tissus en wax, à ceux dédiés aux conseils des agences de voyages / transits, ou encore aux espaces proposant des conférences en appui des ouvrages littéraires en dédicaces, la rencontre a révélé le meilleur du continent africain par un pont virtuel entre l’Europe et le Bassin du Congo « Zonga mboka –Retour au pays ».

Ainsi, parmi les exposants et visiteurs : Guillaume Kouka et Marcel Loembé, du stand « Visiter le Congo », les écrivains Henri Lopes et Gilbert Goma pour la dédicace de leurs livres, les critiques littéraires Joss Doszen et LaRéus Gangoueus, l’habilleur Le Bachelor de la Maison Connivences, les maquilleuses avec des produits cosmétiques naturels du stand Elikya Beauty, l’artiste Alain Kojele aux reproductions de portraits réalistes avec son crayon magique ou l’influenceuse Manuella Kem, l’animatrice de l’espace exposants.

Pour remercier les sponsors et les participants ayant contribué à faire de cette édition un succès, Charlotte Kalala, la fondatrice de ce concept, a réitéré ses encouragements à tous ceux et celles qui se battent pour valoriser les initiatives de développement du continent africain.

« L’image montrée de l’Afrique dans certains médias est fausse. Certes, il y a des difficultés ; tout n’est pas parfait mais c’est à nous, la diaspora, de nous battre pour montrer le côté positif de l’Afrique ! A nous de léguer un continent merveilleux à nos futures générations », a-t-elle martelé en donnant rendez-vous au public pour l’année prochaine.