Voici déjà plus d’un ans que la nouvelle législature est installée, avec des députés de la diaspora qui manquaient à l’appel parce que le contexte sanitaire lié à la Covid 19 n’avait pas permis de renouveler les listes électoral de la circonscription diasporique.
Depuis quelques années, le Niger a fait de la diaspora, la neuvième région du Niger pour laquelle, comme pour les autres régions géographiques du pays, des places de députés nationaux avaient été concédées pour permettre à ces autres Nigériens d’avoir à faire valoir leurs opinions dans les débats qui engagent la vie de la nation.
Depuis quelques jours, la CENI joue à réparer ce tort qui a été fait à la diaspora, non volontairement faut-il le rappeler, en mettant en œuvre depuis le 15 octobre dernier le processus pouvant aider à organiser ces élections législatives partielles au niveau de la 9ème région. Il y a quelques jours, les équipes partaient à travers le monde pour rencontrer la communauté nigérienne disséminées dans le monde pour l’enrôlement des électeurs.
A l’issue de cette première phase du processus, l’on apprend à la suite d’une conférence de presse animée par le Président de la CENI, Commission Nationale Indépendante, Me. Issaka Souna que quelques 227.289 électeurs dont 59.975 femmes ont été recensés au niveau de la diaspora pour les cinq postes de députés à pourvoir. Il faut préciser ainsi que l’a reconnu le président de la CENI, que pour recenser tous les Nigériens vivant à l’extérieur, l’institution n’a pas les moyens nécessaire pour une telle mission délicate et assez vaste, couvrant juste quinze (15) pays dont douze (12) en Afrique, deux (2) en Europe et un (1) aux Amériques.
En attendant le traitement de ces données pour finaliser, publier et corriger les listes, produire les cartes d’électeurs à distribuer, la CENI s’attèlera à fixer une date pour tenir le scrutin attendu par les partis politiques et les Nigériens vivant à l’extérieur.
Aïssa Altiné (nigerdiaspora)
Source : NiameyNews .com