Depuis la publication d’un communiqué le 8 avril sur les réseaux sociaux pour demander la démission du président IBK, le Conseil supérieur de la diaspora malienne(CSDM) est assailli par des appels téléphoniques. L’organisation de défense des droits des maliens de l’étranger s’est inscrit en faux contre ce communiqué qui se réclame de la diaspora.
Nous tenons à préciser que nous sommes ni de près, ni de loin, à l’origine ; nous n’y avons, en aucun moment, été associés », a déclaré Haïdara Chérif Mohamed, le président du CSDM. «Je pense qu’il a été signé aux Etats-Unis ; et nous nous sommes là et nos représentants sont partout», a –t-il déclaré lors d’un point de presse le 9 avril.
A l’occasion de chacune de ses publications, le CSDM rappelle qu’il est une organisation représentative des Maliens établis à l’extérieur. Sa véritable vocation, selon ses membres, est donc de défendre les intérêts matériels et moraux des Maliens de l’extérieur.
Et le président de l’organisation de réaffirmer que le rôle du CSDM est de souder les Maliens de tous les bords sans parti pris. « Le CSDM regroupe en son sein les membres de toutes les organisations sociopolitiques. Comme tel, elle se fixe comme règle d’observer une neutralité en restant à équidistance de toutes les opinions politiques », a indiqué le président de l’organisation faitière de la diaspora malienne.
En d’autres termes, l’objectif du CSDM est de préserver l’équilibre de la nation malienne et celui de la diaspora. Le CSDM n’a donc pas « vocation à prendre part dans des actions telle que celle exprimée dans ledit communiqué, souligne la déclaration du CSDM lue face aux journalistes.
Les responsables de l’organisation ont affirmé que sa gestion obéit aux règles démocratiques et républicaines. Pour cette raison, poursuit Chérif Haïdara, le CSDM ne peut aller à l’encontre de l’avis de la Cour constitutionnelle. C’est pourquoi il tenait à informer l’opinion nationale de son opposition formelle au principe et à l’esprit du communiqué incriminé.
Le CSDM tenait à préciser qu’il restera, aujourd’hui, demain et pour toujours, dans « son créneau statutaire qui concerne la défense et le protection des droits de nos compatriotes de l’extérieur », a promis le président de l’organisation.
Soumaila T. Diarra
Source: Le Républicain