Diaspora malienne de France: Pour un meilleur apport au codéveloppement

Ce programme du Haut Conseil des Maliens de France sera d’autant plus efficace, qu’il trouvera son prolongement et un pendant au Mali à travers un diagnostic adéquat des facteurs de développement du pays : situation démographique et socio-économique, de ses disponibilités de ressources et de ses contraintes en prenant en compte tous les secteurs de développement.

Réalisé à partir de données disponibles au niveau local, régional et national, un tel diagnostic a pu être réalisé en 2002 dans la région de Kayes en mettant à contribution des services techniques de l’Etat, des établissements publics et des acteurs de la société civile avec l’appui de la Région Ile-de-France.

Au diagnostic des potentialités de développement est venu s’ajouter celui des besoins exprimés par la population à travers les collectivités locales. Issus d’entretiens réalisés au niveau communal et des ateliers d’échanges entre les élus, les services techniques déconcentrés et des représentants de la société civile, ces besoins touchent généralement les contraintes bien connues de la région : infrastructures routières, scolaires et sanitaires, développement rural, déficit d’approvisionnement en eau potable, problème d’accès à la formation qualifiante, déficits céréaliers, etc..

Comme quoi ,les maliens de France ,en particulier les ressortissants de la région de Kayes  sont  de véritables partenaires de la décentralisation  au Mali ,l’une des plus importantes reformes au Mali depuis l’indépendance.

Après la réalisation d’infrastructures scolaires et socio –sanitaires les maliens de France sous la direction du HCMF  sont résolument engagés dans de nouveaux chantiers que sont les investissements productifs ,la création d’emplois ,le désenclavement dans le domaine de la téléphonie rurale ,les aménagements hydro agricoles etc…

Tous les candidats à l’élection présidentielle doivent se déterminer par rapport à la valorisation des acquis de l’émigration  pour prétendre drainer les suffrages des maliens de l’extérieur et proposer une alternative crédible au fonctionnement bancal de l’actuel structure fédérative de toute la diaspora malienne à l’étranger ,j’ai nommé le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) car si besoin ,il en était  ,il faut rappeler que l’organisation des maliens de l’extérieur est passé à côté des objectifs qui lui étaient assignés au moment de sa création.

A SUIVRE.

Nimétigna Dembélé  membre du HCMF.

Le Débat 20/05/2011