Me Olivier Badolo a troqué son costume de banquier pour la toge afin de vivre sa passion de défendre les victimes d’injustice. En 2013, il part au Canada pour étudier le droit. Aujourd’hui, il est avocat inscrit aux barreaux du Québec, de l’Ontario et du Burkina Faso. Il a été l’un des avocats de la partie civile lors du procès emblématique de Thomas Sankara et ses douze compagnons.
C’est Me Bénéwendé Sankara qui l’a inspiré à devenir avocat alors qu’il était encore au secondaire. Après avoir obtenu son baccalauréat G2, Olivier s’inscrit en finance comptabilité et est recruté par une banque en 2001. Pour approfondir ses connaissances, il s’inscrit également en droit. Malgré ses journées bien remplies, il reste déterminé à devenir avocat. L’opportunité se présente lorsqu’il part en mission au Canada.
Au Canada, il étudie le droit à l’université de Montréal et réalise son rêve en 2016 en devenant avocat au barreau du Québec. En 2017, il intègre l’ordre des avocats du Burkina Faso, et en 2022, le barreau de l’Ontario.
Me Badolo est un avocat polyvalent intervenant dans divers domaines, notamment le litige civil, le droit des affaires, le droit bancaire, le droit minier, le droit de la famille, le droit criminel, le droit administratif, et le droit de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté. Il aide les Burkinabè avec des demandes de visa, des litiges commerciaux, et des problèmes d’immigration.
Il encourage les jeunes à croire en leurs rêves et à se donner les moyens de les réaliser, citant Goethe : « Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. »
Me Badolo possède un DESS en droit des affaires nord-américain, un certificat en droit de l’université de Montréal, une maîtrise en droit des affaires de l’université Saint-Thomas d’Aquin de Ouagadougou, une maîtrise en sciences de gestion de l’université Ouaga II, un diplôme d’études supérieures en banque-finance du Centre de formation de la profession bancaire de Paris, et un DUT en finance-comptabilité de l’université Nazi Boni.
Ancien militant syndical et défenseur des droits humains, il a été actif dans divers mouvements associatifs comme l’UGEB, l’ANEB, la CGT-B, le MBDHP et le CODMPP. Il est également membre fondateur de plusieurs mouvements associatifs, dont l’ODJ, le mouvement Endogène, le mouvement Citoyen et développement, et le Réseau solidarité internationale et développement. Au Canada, il milite au sein du GRILA et la Riposte socialiste.
La Rédaction
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