Pour la cohésion sociale au sein de la population, le ministère du Travail et de la Fonction publique, chargé des relations avec les institutions organise depuis hier une formation à l’intention des journalistes.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre du Travail et de la Fonction publique, Diarra Racky Tall et le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall. Elle avait à ses côtés l’administrateur de la Maison de la Presse, Abdoul Madjid Thiam, et le directeur de publication du journal le Guido, Bassidiki Touré.
Cet atelier de deux jours, les 7 et 8 mars, sera animé par des experts comme Fassoun Coulibaly, directeur national du Travail, et Mamadou Konaté, conseiller technique au ministère du Travail et de la Fonction publique.
Selon le ministre du Travail et de la Fonction publique, Diarra Racky Tall, la situation dont traverse notre pays mérite des réflexions pour maintenir un climat de paix et de stabilité. Elle a invité les différents syndicats à des échanges féconds, de partage pour sortir le pays dans cette impasse. Elle a réaffirmé l’engagement du département sur la voie du dialogue et de concertation.
Pour le ministre de l’Economie numérique, Me Tall, a remercié l’initiative de Mme Diarra Racky Tall. « C’est une très bonne initiative pour le gouvernement à travers le peuple d’être au cœur de ce dialogue. Car le dialogue social est un domaine qui nous concerne tous » a-t-il affirmé. Il a invité les hommes de médias à travailler pour un Mali paisible.
Deux thèmes sont au cœur de ces deux jours d’échange : « Les organisations syndicales et leurs moyens d’action et le dialogue social au Mali ». S’agissant des organisations syndicales et leurs moyens d’action, le directeur national du Travail, Fassoun Coulibaly a fait l’historique du syndicalisme dans notre pays. Pour lui, le syndicat est une organisation professionnelle ayant pour mission de défendre les intérêts économiques, sociaux et moraux de ses membres.
Et d’ajouter que ces mêmes syndicats doivent être au service des militants et de véhiculer les messages de paix en temps de crise et d’éviter l’installation d’un climat tendu dans le pays.
Adama Diabaté
Stagiaire