A l’issue de son 1er congrès extraordinaire le week-end dernier marqué par l’élection d’une instance dirigeante pilotée par Dr. Oumar Kéita en remplacement du fondateur Yeah Samaké, le Parti de l’action civique et patriotique (PACP) s’est dit opposé à l’organisation de la concertation nationale réclamée par une bonne partie des forces vives de la nation.
Précédemment président intérimaire après la démission de Yeah Samaké, Dr. Oumar Kéita a été porté à la tête du PACP à l’issue de son 1er congrès extraordinaire.
Avant, les leaders du parti avaient passé en revue la situation socio-politique du Mali. « Les appels aux concertations nationales sont rétrogrades. Elles décrédibilisent l’ordre constitutionnel ». C’est en termes que Dr. Kéita a répondu aux partisans de la tenue des concertations nationales.
Il a également dénoncé les maux qui gangrènent l’action publique. Comme remède, le PACP a proposé l’injection d’une forte dose de leadership pour le retour de l’autorité de l’Etat. Le président entrant a reconnu le leadership politique de son prédécesseur appelé à d’autres fonctions en dehors du Mali. « Yeah Samaké a brisé le mythe du président éternel de parti politique », a-t-il salué.
Il est à rappeler que le PACP est une formation du centre, un regroupement de huit partis politiques qui ne sont ne reconnaissent ni de l’opposition ni de la majorité présidentielle.
Oumar B. Sidibé