Réunis en atelier, les cadres du ministère de la Réconciliation réfléchissent sur le processus de mise en œuvre des différentes phases du Dialogue citoyen pour la stabilisation et la paix.
Un atelier de formation a regroupé pendant deux jours des cadres du ministère de la Réconciliation nationale. A l’issue de cette activité, conseillers techniques et chargés de mission se sont appropriés de l’approche « Dialogue citoyen pour la stabilisation et la paix », un concept initié par la GIZ, à travers son Programme d’appui à la décentralisation et à la paix.
Les deux partenaires (ministère de la Réconciliation nationale et GIZ) se sont basés sur le postulat que, depuis trois ans, malgré les avancées positives des rencontres intercommunautaires et sur plusieurs thématiques (sécurité, paix et réconciliation), certains défis paraissaient, encore, à être jugulés, notamment la difficulté à identifier des microprojets ayant un impact positif sur la cohésion sociale, de façon surtout consensuelle et concertée ou encore du manque de plan d’actions à l’issue des recommandations trop générales de certaines rencontres inter ou intra-communautaires.
Dividende de paix
L’intérêt de la formation, pour les agents du département de la Réconciliation nationale, réside dans l’appropriation de ces derniers à orienter toutes leurs interventions, dans le cadre de ce projet spécial, sur le dialogue de proximité et la mise en œuvre de microprojets comme dividende de paix.
Pour autant, grâce à des exercices pratiques et des simulations et l’appréhension des défis liés à la mise en œuvre de cette approche globale, les participants du département ont compris, désormais avec le partenaire, le processus de mise en œuvre des différentes phases du Dialogue citoyen pour la stabilisation et la paix ainsi que ses objectifs ; lesquelles se résument à un espace d’échange convivial et de réflexion participative sur les causes et conséquences des conflits et des tensions locaux mais sur les alternatives de solution, à travers l’identification et la réalisation de microprojets fédérateurs ayant un impact positif sur la cohésion sociale et le vivre ensemble.
La Coopération allemande, à travers la GIZ, finance ce programme et sa mise en œuvre ressort des champs d’action du Programme d’appui à la décentralisation et à la paix (PAS) dans ses composantes : « Appui de mesures de dialogue et de réconciliation dans tout le Mali et mise en œuvre de microprojets en faveur de la réconciliation, prioritairement dans les régions de Mopti, Tombouctou, Kidal et Ménaka et mise en œuvre de mesures de stabilisation dans la région de Gao ».
A cette activité, le conseiller technique Ibrahim Maïga a loué la Coopération allemande qui reste toujours au chevet du Mali pour une dynamique de développement et de paix.
A. M. C.