DIADIE DIT AMADOU SANKARE   Un «serial entrepreneur» qui mérite la présidence du patronat malien  

 Considéré comme l’un des plus grands employeurs du Mali voire de l’Afrique de l’ouest où son empire économique a des ramifications partout, Diadié dit Amadou Sankaré ambitionne aujourd’hui de mettre sa réussite et son expertise au service du Conseil National du patronat du Mali (CNPM). Actuellement vice-président, ce brillant homme d’affaires brigue la présidence de cette importante organisation. L’élection est prévue le 26 septembre 2020.

 

«Contribuer au rayonnement du Mali à travers des actions valorisant le secteur privé malien à travers l’amélioration du climat des affaires» ! Telle est l’ambition de Diadié dit Amadou Sankaré, PDG de SAER Group, en briguant la présidence du Conseil National du patronat du Mali (CNPM) le 26 septembre prochain. Il s’agit aussi pour lui de créer les conditions permettant au secteur privé de «jouer son rôle de moteur du développement»  en étant surtout «compétitif à l’échelle du continent».

Un rêve ? Plutôt un devoir qui connaît cet homme qui a fait du développement de son pays un défi au-dessus de tous les autres. Il postule à la présidence du CNPM parce que conscient qu’il a la capacité et les relations nécessaires pour redynamiser le secteur privé malien et lui redonner  sa place dans le concert des nations.

«Ma candidature est un acte de foi ! J’ai une foi inébranlable dans l’avenir du Mali et dans l’accomplissement de son destin en tant que nation unie et plurielle. J’ai foi dans le secteur privé et c’est pourquoi l’Entreprise a été mon crédo, mon existence durant», nous explique ce fervent croyant réputé pour son intégrité morale, sa clairvoyance, son pragmatisme, sa générosité et aussi sa compétence.

«Comme tous ceux qui prennent le risque d’investir, j’ai pu apprécier ce qu’elle apporte sur le plan de l’épanouissement personnel et pour l’essor des collectivités dans lesquelles nous vivons, qu’elles soient familiales ou nationales», a-t-il souligné, riche d’une précieuse expérience dans la gestion des affaires au Mali.

C’est donc un nouveau défi qu’il se prépare à relever à travers «5 Grands engagements» : Rassembler, renforcer, intégrer, partager et moderniser ! Ainsi, le prospère businessman veut contribuer à rassembler le secteur privé malien dans toute sa diversité en vue de créer une force commune capable de mieux porter sa voix sur les chantiers clés tels que l’amélioration du cadre des affaires ou le Partenariat Public Privé (PPP).

Il est également suffisamment armé pour offrir aux acteurs du secteur privé malien des opportunités de renforcement de leurs capacités techniques, de management et de gouvernance en vue d’améliorer leur compétitivité tant au plan national qu’international.

En briguant la présidence du CNPM, Diadié veut également apporter la contribution forte du secteur privé malien à la consolidation de l’intégration économique sous-régionale et africaine en valorisant tous les avantages distinctifs nationaux. Son ambition est aussi de développer la coopération dans un esprit de solidarité et surtout de création de synergie entre acteurs du secteur privé malien dans toute leur diversité, tant verticale (Grandes, moyennes, petites et micro-entreprises) que sectorielle.

Une fois élu, Diadié dit Amadou Sankaré s’engage aussi à promouvoir, encourager et offrir des opportunités de développement de l’innovation, des «best pratices», de l’éthique et du respect des normes et standards en vue de mieux positionner le secteur privé malien dans cet environnement de compétition internationale.

 

Les atouts d’un «Serial entrepreneur»

Le monde des affaires n’a plus de secret pour celui que ses pairs et les journalistes spécialisés (revues économiques et d’affaires) ont surnommé «Serial entrepreneur». La soixantaine alerte, Diadié est donc en terrain connu puisqu’il est éminent membre du patronat malien, précisément vice-président du CNPM.

Aujourd’hui à la tête d’une trentaine d’entreprises opérant dans plusieurs pays de la région ouest africaine (Sénégal, Guinée, Côte d’ivoire, Burkina Faso, Niger…) et dans des secteurs tels que l’Outsourcing, notamment dans la gestion des ressources humaines, l’intermédiation financière, l’inclusion sociale, les mines, l’agro-industrie, le commerce international, la technologie, la sécurité…, ce dirigeant de classe exceptionnelle est d’une allure posée qui cache en réalité un dynamisme pouvant inspirer beaucoup de jeunes entrepreneurs d’Afrique voire du monde.

Diplômé de la Faculté des Sciences économiques de l’Université de Dakar (Sénégal), il a servi pendant dix ans au sein de l’administration malienne à différents postes, dont celui de Président directeur général de l’Office des Relais Touristiques du Mali avant de se lancer dans les affaires.

C’est en 1993 que Diadié, comme on le surnomme couramment, s’est installé à son compte en créant la Société Africaine d’Etudes et de Réalisations (la SAER) qui a été le tremplin de la réussite entrepreneuriale que luit reconnaît aujourd’hui le monde entier. En 2003, il a obtenu une Maîtrise en administration des Affaires (MBA) de l’Université UQAM au Canada.

Pour réaliser son ambition de se positionner comme «un opérateur de référence à l’échelle africaine, innovant, performant et social», Diadié Amadou peut compter sur sa riche expérience nationale et internationale, notamment en tant que représentant de plusieurs sociétés internationales telles que SNC Lavalin, Razel, le Groupe Bouygues, Hydro Géo Canada…

«J’ai foi dans l’avenir de notre groupement, le CNPM dont l’apport est incommensurable dans le regroupement de nos forces, de nos intelligences et de nos moyens pour développer l’agriculture, le commerce, l’élevage et la promotion de l’entreprise», avoue-t-il avec son optimisme naturel.

Et de rappeler, «la terre du Mali a toujours été celle des travailleurs, de ceux qui, depuis les empires cultivent son sol, exploitent ses mines : fer et or et d’autres métaux précieux, de ceux qui ont franchi les contrées jusqu’en Orient pour y porter la renommée de son empire et la prospérité de ses habitants». Commentant les énormes potentialités de notre pays, M. Sankaré souligne que «les vallées du Sénégal et du Niger, les plaines du Sahel et du Macina, les confins de l’Adagh et l’immensité du Sahara sont les témoins encore actuels de cette richesse du sous-sol, en pétrole, gaz, terres rares…, aux côtés des productions d’or, de manganèse».

 

Foi en l’avenir du Mali malgré les vicissitudes actuelles

Et pour le futur «Patron des patrons» maliens, «elles sont la promesse d’un avenir radieux au-delà des vicissitudes actuelles qui ne sont qu’une parenthèse de l’histoire millénaire de notre peuple. Elles n’attendent de notre part que de l’effort dans le travail productif, de l’intelligence et de la rationalité dans nos actions et surtout une vision claire des enjeux dans un univers mondialisé». Et d’ajouter que «c’est en empruntant ce chemin de crête fait de sacrifice et à ce prix seulement que le développement que nous appelons de nos vœux, sera au rendez-vous».

Pour cela, «nous devons croire en nous, en ce que nous faisons ici, de croire aussi en l’avenir de notre pays, d’avoir pour lui et pour nos fils, une vraie ambition», nous exhorte-t-il. Tout comme «nous devons aimer le Mali comme le legs le plus sacré de nos ancêtres», insiste le prodige de Niafunké.

«Les hommes d’Affaires et les entrepreneurs maliens qui, tous les jours investissent et prennent des risques, sont l’expression même de cette croyance en notre nation. Ils sont arrimés à elle. Ils rêvent de sa grandeur et c’est pour cela qu’ils créent, jour après jour ainsi que semaine après semaine, de la richesse et des emplois. Ils le font dans l’indifférence et parfois même dans l’incompréhension voire l’hostilité». Et le CNPM, depuis sa création, est «l’âme de cette aventure».

Dans le contexte d’une crise mondiale d’une ampleur inégalée, avec des conséquences extrêmement difficiles pour tous les pays, en particulier pour un Mali en crise sécuritaire, humanitaire et sanitaire, l’action du CNPM vis-à-vis de l’État et de ses partenaires (nationaux et internationaux) peut et doit être salvatrice. Mais à condition que, prévient Diadié dit Amadou Sankaré, «ses composantes et fédérations restent unies et rassemblées pour affronter les orages». Et il incarne ce rassembleur capable d’amener ses pairs à leurs «paradigmes de pensée, avec volontarisme et pragmatisme, mais aussi avec volonté». La volonté qu’il voit s’inscrire dans «l’indépendance d’esprit» qui a toujours caractérisé les patrons du Mali.

Et Diadié de conclure en rappelant que, «plus qu’une vision», sa candidature est liée à une ferme conviction qu’il tient à partager avec ses camarades afin que leur entreprise commune, le CNPM, puisse «continuer à voler vers les horizons de réussite et de progrès». Et pour ce faire, le patronat malien ne saurait avoir meilleur pilote que Diadié dit Amadou Sankaré !

Naby