Les quatre jours des travaux (22 au 25 novembre 2010) ont enregistré la participation des délégations de dix sept pays africains, d’une vingtaine d’institutions internationales et partenaires au développement ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ils ont entre autres, écouté les communications sur le paradigme du Dh ainsi que sur les méthodes de sa mesure; du Dh et les pratiques et outils utilisés dans le cadre de la préparation et de la vulgarisions des rapports mondiaux, régionaux et nationaux ; sur les expériences en matière de suivi stratégies de réduction de la pauvreté et les efforts des pays pour assurer la convergence entre les processus Dsrp, Dhd et Omd.
Ces présentations ont, à l’issue des débats, abouti à des orientations formulées sur quatre points: renforcer le paradigme du Dh en tenant compte des recommandations de la commission Stiglitz-Sen sur la mesure du bien être ; opérationnaliser le concept de Dh et sa mesure ; renforcer le lien entre le Dh et les Omd ; assurer la disponibilité des statistiques nationales pour le calcul des indicateurs de mesure du Dh. Après ces orientations données, les participants ont fait des recommandations qui s’adressent au bureau du rapport mondial sur le développement humain, aux agences du système des Nation Unies et aux Etats Africains.
Il s’agit, entre autres, de privilégier la prise en compte des ressources nationales pour le calcul des indicateurs de développement; privilégier la coopération avec les organismes régionaux qui travaillent déjà à l’harmonisation des outils et des méthodes de collecte des données, notamment Afristat et les institutions d’intégration régionale; renforcer davantage les capacités statistiques en Afrique en assurant la production, l’analyse, la diffusion, la périodicité et l’harmonisation des données statistiques à travers un renforcement des capacités des SSN pour l’opérationnalisation du développement humain durable.
Le ministre s’est réjoui du bon déroulement des travaux qui ont été à la hauteur des attentes, avant de rassurer que la déclaration issue du présent symposium ne restera pas lettre morte. En clair, tout sera mis en œuvre par son département pour que les recommandations prises soient exécutées avec le bureau du rapport mondial sur le Dh, le Pnud et les autres agences du système des Nations Unies, afin que l’indice de Dh serve désormais de meilleure référence en matière de mesure du Dh et que le classement opéré ne soit plus sujet à des désapprobations de la part des Etats. Pour terminer, Sékou Diakité a rendu hommage au programme des Nations Unies pour le développement pour avoir les orientés vers la mise en œuvre des actions en faveur du développement et dans l’atteinte des Omd.
Garabwé a souligné que le symposium a servi à raffermir les échanges d’expériences, les partenariats en faveur du Dh, mais aussi à définir des engagements mutuels pour promouvoir l’expertise et les réseaux, l’innovation et la formation, le plaidoyer et la qualité des données pour le Dh et le suivi des OMD.
Hadama B. Fofana
Le Républicain 30/11/2010
