Les performances de notre économie demeurent faibles, parce que les potentialités des secteurs productifs sont insuffisamment exploitées, voire inexploitées, pour certaines, du fait de contraintes qui sont liées notamment au manque d’infrastructures adéquates. Fort de ce constat, le candidat Moussa Mara se propose d’accorder dans son projet de société une place de choix à la réalisation des infrastructures.
Si le peuple malien lui fait confiance, au terme de la présidentielle de 2012, il s’engage, dans les cinq ans à venir, à porter l’équipement du Mali à un niveau jamais égalé, en impliquant les Maliens et, aussi et surtout, en assurant au dispositif un caractère durable, grâce à un système de financement pérenne, avec une place prépondérante accordée au secteur privé national et international.
Dans cette perspective, les infrastructures routières joueront un rôle important dans la facilitation du mouvement des matières premières et des produits agricoles des zones de production vers les lieux de conditionnement. En ligne de mire du programme de Moussa Mara figurent, entre autres, l’élaboration d’une stratégie d’assainissement pour chaque ville de plus de 50 000 habitants, la réalisation d’adductions d’eau potable dans toutes les villes du Mali d’ici dix ans, la construction de conduites d’eau usée ou d’égouts dans les grandes villes et la création d’un service hydraulique dans chaque commune de grande taille. Pour faciliter l’accès des populations à l’énergie, le candidat Mara ambitionne de promouvoir les sources énergétiques renouvelables comme l’éolien, le thermique et le solaire.
Pour assurer l’équilibre entre les différentes régions du Mali, le jeune candidat soutient que, s’il était élu Président, il accéléra l’initiative de la route transsaharienne reliant le sud de l’Algérie à Kidal et au Niger. Toujours dans cette perspective, Mara soutient qu’il dégagera par an 50 milliards de nos francs comme fonds de soutien à l’équipement et au renforcement des régions du Nord du pays, pour combler leur retard en infrastructures.
Sur la question de la rébellion Touarègue, Moussa Mara s’est dit convaincu que notre armée a largement les moyens de faire face à cette insurrection. A la question de savoir si nos autorités avaient réellement la ferme volonté de combattre cette rébellion armée, Moussa Mara a estimé que seules les autorités actuelles étaient en mesure d’y répondre.
Yaya Samaké
22 Septembre 13/02/2012