« Le rôle de la jeunesse dans le développement socio-économique et culturel de la cité. » tel était le thème d’une conférence-débat organisée, le samedi 6 Août 2016, par l’Association Jeunesse Unie pour le Développement (JUD) dans le cadre de la réalisation de son projet : « C’est encore possible ». La conférence qui a eu pour cadre la Mairie de Moribabougou était animée par Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath en présence du président de la JUD, Demba Traoré et l’ensemble des membres de l’association.
Il faut noter que la l’Association Jeunesse Unie pour le Développement (JUD) est une association constituée de jeunes volontaires qui militent pour le bien être des populations à travers des actions citoyennes dans le but de contribuer à l’éveil des consciences des populations jeunes. Dans son mot de bienvenue, le président de la JUD, Demba Traoré a noté que l’organisation de la présente conférence est une réelle manifestation de volonté de la JUD en vue de renaître l’espoir et la confiance chez les populations en général et la jeunesse en particulier. Selon lui, l’espoir et la confiance existaient au sein de la population à l’époque. Pour lui, les combats menés par le père de l’indépendance du Mali, Modibo Kéïta et celui de Thomas Sankara du Burkina-Faso contre le néocolonialisme et pour l’unité africaine sont des parfaites illustration du combat de la JUD. A l’en croire, le slogan : « C’est en possible » est une manière pour la JUD de rappeler aux jeunes les rôles et les responsabilités qui sont les leurs dans la vie en société. A ce propos, il a rappelé une partie du discours tenu en septembre 1968 devant l’E.N.Sup. (Ecole normale supérieure) par le président, Modibo Kéïta : « Camarades jeunes, le Mali est autant pour vous qu’il est autant pour nous. Mais, en réalité, il est pour vous car vous êtes l’avenir et le présent de notre pays. Le Mali sera ce que vous en ferez. ». Toutes choses qui, selon lui, démontrent que la jeunesse joue un rôle crucial dans le développement de la nation. Pour sa part, le conférencier, Mohamed Youssouf Bathily a introduit son exposé en expliquant que la première richesse dans une société est d’abord l’éducation de l’homme. Pour lui, la jeunesse a intérêt à s’occuper de beaucoup de choses dans la cité et de sortir de la dépendance. De son avis, la jeunesse doit se former pour être compétitif et s’occuper du suivi des affaires de la cité notamment le contrôle du fonds alloué à l’éducation, au développement communautaire. Selon lui, personne ne viendra développer la cité à la place des communautés qui y vivent.
Moussa Dagnoko
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