Face à des constats sur les mauvaises conditions de vie des populations de la commune III (considérée du reste comme étant la plus riche du district) plusieurs associations, en majorité composées de jeunes, ont décidé de s’unir à travers un collectif pour prendre leur destin en main. Leurs constats portent notamment sur le manque d’infrastructures scolaires, sanitaires et surtout d’eau potable. A ces constats, on peut ajouter l’insalubrité, le manque d’activités génératrices de revenus pour les femmes, le mauvais état des points d’eau, les promesses non tenues…
Au cours de cette rencontre, le coordinateur des chefs de quartiers de la commune III s’est dit très heureux de constater une prise de conscience chez les jeunes, du fait qu’ils aient décidé de prendre leur destin en main pour développer leur commune et surtout leur environnement. Aussi, le vieux sage de saluer le climat d’entente, de cordialité et de sociabilité qui règne entre les jeunes de la commune. En témoigne la signature de cette plateforme, a-t-il souligné. Afin de permettre à la jeunesse de réussir sa mission, il a sollicité le concours, le soutien et l’assistance des autorités communales, des élus et des personnes de bonne volonté de la commune III.
Pour sa part, le président du collectif, Lassana Keïta, a expliqué que les associations demeurent un potentiel « incontournable » dans toutes actions entrant dans le domaine du développement. Cependant, il signalera que depuis un certain temps, des quartiers de la commune III vivent dans la léthargie : il s’agit notamment des quartiers de Sirakoro, Dounfing, Diagoni, Sanankoro, Niomirambougou et Koulouba. Aussi s’est-il dit peiné de voir que ces quartiers continuent de vivre dans une telle situation, alors qu’à différents niveaux, la commune est la plus riche du pays. Elle est de surcroît la commune qui abrite le Palais présidentiel.
Selon M. Keïta, la plateforme qui vient d’être signée par les différentes associations de la commune vise à promouvoir le développement des quartiers de la commune dans différents domaines tels que la santé, l’éducation, l’énergie, l’hydraulique, l’environnement, l’habitat et la décentralisation. Et le président de la plateforme, de confier : « Le collectif n’est affilié à aucun parti politique, mais se réserve le droit de se prononcer sur toutes les questions ayant trait à l’avenir de la commune.
Par Dieudonné Diama
Le Coq 08/07/2011
