Le deuxième conseil national extraordinaire du Parti pour la Renaissance nationale (PARENA), tenu les 25 et 26 mai 2018, au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, a enregistré la forte présence des dirigeants de la classe politique et de la société civile. Ils étaient donc très nombreux à faire le déplacement : Mme Sy Kadiatou Sow, l’honorable Soumaïla Cissé, président de l’URD, Pr Aly Nouhoum Diallo, Dr Choguel Kokalla Maiga, président du MPR, Djibril Tangara, président du FCD, Djibril Tall du PDES, l’honorable Amadou Thiam, président de l’ADP-Maliba, Dramane Dembélé de l’ADEMA PASJ, le représentant de la CNAS Faso Hèrè, le ministre Boubacar Karamoko Coulibaly, les membres de la plateforme débout sur les remparts, l’épouse du chef de file de l’opposition Mme Cissé Aïssata Traoré, l’honorable Niamé Kéita, Dr Etienne Fakaba Sissoko, le Président du PIDES, Daba Diawara, Ibrahima Kébé, les responsables de Mali Emergents, Cheick Sidy Diarra de Antè Bè Faso Kodo, etc. A l’occasion, plusieurs slogans étaient visibles dans la salle Bazoumana Sissoko du Palais de la culture. Ces slogans, pour la plupart, exigeaient le changement du régime actuel : « Parena pour un nouveau Mali à partir de 2018 » ; « Parena pour l’alternance et le changement au Mali en 2018 » ; « Parena une nouvelle gouvernance politique au Mali en 2018 »; « IBK, où sont nos super Tucana ? » ; « IBK, où sont nos super Puma »? ; « IBK, pas d’élections bâclées » ; « IBK, cinq ans de vol, ça suffit ; IBK, 160 voyages, laissez la place aux travailleurs ; nous Parena nous votons Soumaïla Cissé » ; « j’aime le Parena, je vote Soumaïla Cissé ». Au moment où il était en train de dresser le portrait-robot du président du Mali qui doit être selon lui le contraire de l’actuel président de la République du Mali, un président qui a pitié du Mali et de ses habitants, qui respecte les Maliens, qui voyage un peu moins, Tiébilé Dramé, le président du PARENA a été interrompu par un début de feu venant du côté droit du Palais. Son intervention fût donc brusquement interrompue. Ce qui mis fin à la cérémonie avant même l’intervention du chef de file de l’opposition Soumaila Cissé et candidat de l’URD qui venait d’avoir le soutien de taille du PARENA, au nom de l’unité populaire. Est-ce un sabotage ou un court-circuit ? Allez le savoir. Une chose est sûre, ils étaient nombreux les participants à parler de sabotage de l’évènement. « Mais cela ne nous fera pas dérouter sur le chemin de l’alternance, pour faire partir IBK », scandaient les militants du parti. Quand Boua laisse le pouvoir qui peut le prendre ? La réponse à cette question du côté du PARENA et des acteurs de l’alternance est claire comme l’eau de roche. : « C’est des millions des maliens qui peuvent prendre la place de BOUA. Le Mali a été dirigé avant Boua, et il sera dirigé après Boua», répond le Parena. Comme pour dire qu’il y a beaucoup de fils valables du Mali qui peuvent diriger le Mali et faire même mieux que lui. Lors de ce deuxième conseil national extraordinaire du Parti pour la Renaissance nationale (PARENA), un film qui retrace les cinq ans du mandat du président IBK a été diffusé. Selon le parti du Bélier Blanc, ce film doit interpeller les Maliens et ils doivent tout mettre en œuvre pour barrer la route à IBK qui a déçu les maliens sur toute la ligne. Des scandales juridico-financiers, d’achat d’avion présidentiel dont les maliens ne connaissent toujours pas le montant exact, des surfacturations, du népotisme à des postes de responsabilité, détérioration du climat social jusqu’ici jamais égalé au Mali, scandale d’engrais frelatés, les promesses transformées en cauchemar, non-respect des engagements, sont entre autres griefs négatifs signalés dans le film.
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