Le Premier ministre poursuivra ses rencontres en les multipliant avec la classe politique et en l’étendant à la société civile, à toutes les forces vives, afin que la feuille de route que le gouvernement est tenu d’élaborer très rapidement, reflète impérativement des solutions maliennes, réalistes et applicables. Ce dialogue politique ainsi ouverte et la feuille de route qui tiendra lieu de programme, sont des conditions sine qua non pour asseoir la confiance des partenaires techniques et financiers et les convaincre de nous accompagner.
L’unité d’action est également le passage obligé pour compter sur la reconquête du nord du pays. Aussi l’organe consultatif à mettre en place, permettra-il d’absorber le Cnrdre, afin de donner à cet organe une orientation légale et légitime. Que pouvait faire d’autre, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, qui a jusque là fait cavalier seul, avec comme résultat un pilotage sans tableau de bord, sans feuille de route. Le constat de léthargie est implacable. Le PM recule et se retourne vers ses partenaires qu’il n’aurait jamais dû s’en éloigner, par un gouvernement non politique. Ce n’est pas pour rien que le vice président de l’Adema-Pasj Ibrahima Ndiaye a demandé la dissolution de ce gouvernement, et que l’Um-Rda en conférence de presse a réclamé la mise en place d’un gouvernement politique.
B. Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 21/6/2012