Les personnes interpellées suite aux représailles des forces de l’ordre et de sécurité contre la caravane des jeunes de l’opposition le 21 septembre que le camp Soumaïla Cissé qualifiait de prisonniers politiques ont été libérées lundi après-midi.
Naïni Coulibaly dit Bouba Fall, Oumarou Diarra, Amadou Niangado, Sékou Ballo, Chiaka Berthé, Kassim Coulibaly, Mme Michèle Moncourt, Mme Fanta Gamby, Mme Adam Cissé, Mme Ténin Cissé, qui étaient en garde-à-vue au commissariat du 1er arrondissement et au 5e arrondissement, sont désormais libres.
Interpellés au QG de campagne de Soumaïla Cissé et au siège de l’Association Kaoural Renouveau tard dans la soirée du 21 septembre suite à la caravane des jeunes de l’opposition, ils ont recouvré leur liberté, grâce à la détermination des avocats et leurs camarades politiques de l’opposition.
Si le camp de Soumaïla Cissé se félicite de cette libération, elle déplore quand-même les conditions d’arrestation et de détention. « Nous attendons le rapport. Des médecins sont en train d’examiner leur situation. Mais faudra-t-il, préciser qu’elles n’ont pas été traitées lors de la période de détention », a expliqué Abdrahamane Diarra, président de la jeunesse de l’URD, rappelant la violation du droit constitutionnel.
« Le droit de manifester au Mali est un droit constitutionnel. Encore une fois, nous condamnons avec la dernière rigueur ces actes inacceptables et exhortons les responsables à se ressaisir ».
Bréhima Sogoba