Les 35 382 candidats inscrits à l’examen du diplôme d’études fondamentales (DEF) dans l’Académie d’enseignement de la rive droite ont entamé ce 5 juin à partir de 8 h les épreuves. La première enveloppe de sujet a été ouverte par la directrice de l’Académie, Mme Touré Zahiatou Ayouba, en présence des maires des Communes VI et V.
Lundi, les candidats inscrits à l’examen du diplôme d’études fondamentales (DEF) ont entamé les épreuves sur toute l’étendue du territoire et dans les camps de réfugiés en Mauritanie. En Commune VI, la première enveloppe a été ouverte par la directrice de l’Académie d’enseignement de la rive droite, Mme Touré Zahiatou Ayouba, au groupe scolaire de Sogoniko.
Accompagnée par les autorités communales, la directrice de l’Académie a assuré les candidats sur les dispositions prises pour la bonne tenue de l’examen et en a appelé à la sérénité. Selon Mme Touré, le département de l’Education a pris des mesures cette année pour que l’examen se passe au-delà de tout soupçon de fraude. C’est pourquoi, dira-t-elle, 1890 centres d’examen sont retenus sur l’ensemble du pays dont les 30 % à Bamako pour 30 000 surveillants mobilisés en plus des suppléants. Les surveillants seront au nombre de deux par salle.
« En plus de ses mesures, le dispositif sécuritaire est revu à la hausse. Il y a un renforcement du dispositif de sécurité dans les centres », a-t-elle précisé, ajoutant qu’en 2017, l’Académie de la rive droite a enregistré 32 236 candidats dans les écoles classiques et 3146 dans les écoles franco-arabes. « Ce nombre important mérite un bon encadrement si nous voulons un enseignement de qualité… »
Le maire de la Commune VI, Alou Coulibaly, a réaffirmé l’engagement du conseil communal aux côtés de l’administration scolaire pour la réussite de l’examen. « Autant les autres secteurs de développement sont des défis pour nous, l’éducation aussi fait partie de nos priorités. C’est pourquoi des efforts ont été consentis par le conseil dans ce sens pour justement avoir un résultat plus honorable à la fin de l’année scolaire. Il faut que notre commune soit un modèle de développement communautaire… », a-t-il réitéré.
Bréhima Sogoba