54 ans après, le Mali et son armée traversent une crise sans précédent dans notre histoire nationale. Jamais l’intégrité du territoire et l’unité de la nation n’ont été autant menacées.
Opérant dans des conditions qui sont loin d’être idéales, les FAMAS font face à la partition de fait du territoire, aux assauts de groupes terroristes qui ont étendu, ces dernières semaines, leurs rayons d’action à plusieurs contrées du pays.
Pendant les douze derniers mois, plusieurs dizaines de militaires, de policiers et de gendarmes maliens sont morts pour le Mali au Nord.
Des militaires français et des soldats de la paix de l’ONU sont aussi tombés pour le Mali. Que leur âme repose en paix et que leurs sacrifices ne soient pas vains.
En ce 20 janvier, le PARENA s’incline devant la mémoire de tous nos soldats morts en mission commandée pour le Mali au cours de l’année écoulée: ceux qui sont tombés à Kidal, Nampala, Tenenkou comme ceux qui ont sauté sur des mines en divers endroits du Nord.
Il renouvelle à leurs familles, à la hiérarchie militaire et au Gouvernement ses sincères condoléances.
Le PARENA recommande au Gouvernement de veiller à ce que les militaires tombés sur le champ d’honneur ( au Nord ou ailleurs):
– ne soient pas enterrés à la sauvette,
– reçoivent une sépulture décente et des hommages publics de la Nation.
Si les corps ne peuvent être rendus aux familles, ils pourront être inhumés avec les honneurs dans des cimetières pour soldats morts pour le Mali aménagés à cet effet afin que leurs sacrifices soient connus et leur exemple perpétué.
Tout en félicitant le Ministère de la Défense pour l’effort de transparence qui a consisté à publier le bilan des attaques terroristes de Nampala et Tenenkou, le PARENA l’invite à rendre public le bilan des journées tragiques des 17 et 21 mai 2014 à Kidal.
Bamako, le 20 janvier 2015.
P/le Comité Directeur
Djiguiba Keita, Secrétaire Général
Source: Parena 2015-01-212015-01-21 16:57:19
