Après la restauration de l’autorité de l’Etat et la politique économique et budgétaire, le jeune candidat à la présidentielle de l’année prochaine poursuit la présentation de son projet de société. Le vendredi dernier, il a rencontré la presse au QG de son parti pour exposer sa vision sur la décentralisation et l’administration du territoire. Sur ce chapitre, le maire candidat à la course pour Koulouba plaide pour une simplification du découpage administratif, avec la création d’une soixantaine de régions avec à la clé aussi une nouvelle dénomination de celles-ci, répondant plus aux aires géographiques traditionnelles.
Dans ces nouvelles régions, Moussa Mara propose que le personnel de commandement soit réparti de manière plus efficace. Cette mesure doit avoir comme corollaire direct, selon lui, la suppression de la prédominance de nos villes les unes sur les autres. Réaffirmant son soutien à l’intégration africaine, le porte-étendard de Yéléma déclare dans son projet de société que les frontières ne doivent en aucune manière servir de facteur de blocage entre les populations. Au contraire, soutient-il, à l’intérieur de ces frontalières, on doit accroitre les occasions de commerce, de collaboration économique au sein des entreprises, de coopératives communes de production entre ces populations. Dans son projet de société, Yéléma met l’accent aussi sur le rôle des élus locaux. Au parti Yéléma, on propose une relecture du statut des élus locaux, pour améliorer leur rang protocolaire. Cette mesure doit être accompagnée par la fixation de critères de niveau, de compétence et d’aptitudes pour prétendre à ces postes.
Il faut par ailleurs signaler qu’avant cette rencontre, le jeune maire de la Commune IV du District, candidat du parti Yèlèma à l’élection présidentielle de 2012, avait été gratifié du prix Harubuntou par l’ONG Belge, Eco Communication. Ce prix, remis le 22 décembre dernier à l’hôtel Radisson, vient récompenser les nombreuses initiatives qu’il a entreprises depuis son arrivée à la tête de cette collectivité.
Yaya Samaké