Il a affirmé : ‘’ aujourd’hui, grâce à l’intervention de la Cedeao, des pistes de solutions s’offrent aux partis politiques. ‘’ Il leur appartient, a-t-il signalé, en tant qu’acteurs politiques, de se convaincre qu’aucune solution viable et durable ne peut être envisagée sans eux et que pour cette raison, ils devront se faire violence et ne pas réfuter toute proposition qui ne viendrait pas d’eux. C’est pourquoi, il a souligné : ‘’ les propositions de la Cedeao sont celles d’une organisation dont nous sommes parties prenantes. Elles ne peuvent se faire contre nous. Nous devons bien les analyser, les comprendre et les expliquer à nos militants. ‘’ Ensuite, le professeur Mamadou Samaké a fait l’historique du contexte et de la création de l’Accord-cadre. Il a ensuite expliqué le contenu juridique de l’Accord-cadre en signalant ses insuffisances.
A l’issue des échanges, le Cmdid s’est félicité de la compréhension commune de l’Accord cadre et des textes subséquents de la Cedeao. Les responsables et représentants des partis politiques membres de la Fondation, à la recherche d’une solution heureuse de sortie de crise ont fait état de l’impérieuse nécessité de recouvrer l’intégrité territoriale du pays, de la situation difficile et injuste subie par les populations du nord du fait des rebelles et mouvements islamistes qui occupent le nord du pays, de la complexité de la situation politique et institutionnelle qui nécessite un débat de fond pour une compréhension commune, des efforts de la médiation initiée sous l’égide de la CEDEAO et des bonnes volontés nationales.
Ils ont déclaré que les partis politiques sont les principaux acteurs de la vie politique et souligné leur attachement à l’intégrité territoriale et à l’unité du Mali. Ils se sont montrés disponibles à collaborer pour toutes activités visant cet objectif. Les partis politiques ont exprimé leurs inquiétudes relativement à la situation des populations au nord du pays et invité les autorités maliennes à prendre des mesures urgentes pour les aider. La question du nord étant essentielle et primordiale, ont-ils dit, cela nécessite l’implication des forces vives dans la résolution de la crise. C’est à ce titre qu’ils ont finalement recommandé aux parties signataires de l’accord cadre et aux autorités d’impliquer les parties prenantes en vue d’arrêter une feuille de route pour la transition conformément au point d de l’article 6 de l’Accord-cadre.
Baba Dembélé
Le Républicain Mali 15/05/2012