De retour du sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la délégation du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR) a organisé un point de presse hier à la Maison de la presse. Ce point de presse du FDR avait pour but d’informer l’opinion nationale et internationale des impressions du Front sur les différentes résolutions issues de cette rencontre.
Ainsi le secrétaire politique du FDR, Amadou Koïta, a rappelé que « l’objectif de leur participation n’était pas pour discuter les questions partisanes ni les intérêts personnels ou de formation de Gouvernement, mais pour parler du Mali dans tous ses facettes afin de trouver les solutions idoines pouvant sortir définitivement le Mali de l’impasse politique, sécuritaire et économique ».
Quant aux points débattus à Ouaga, Amadou Koïta a expliqué que l’accent a été mis sur le retour à l’ordre constitutionnel normal, la prolongation des mandats des conseillés nationaux, la sécurité des organes de transition, la formation d’un gouvernement inclusif, l’organisation d’un congrès national et de renforcer la capacité de notre armée pour accomplir sa mission régalienne. Selon le secrétaire politique du FDR, ces points certifient l’application de l’accord-cadre signé à Bamako le 6 avril dernier. Il a réaffirmé que le Front se réjouit de ce sommet puisque c’est à travers cette rencontre que les forces vives de la nation ont senti la détermination et l’engagement des chefs d’Etats de la Cédéao pour le Mali.
Pour la présidente du Réseau paix sécurité des femmes dans l’espace Cédeao, Saran Keita (alliée du FDR), « Ouaga II a été une réussite, une opportunité pour nous de lancer un cri de cœur à l’endroit de la communauté internationale pour qu’elle prenne sa responsabilité. Il a été l’occasion pour les participants d’élargir les questions sur la situation humanitaire des trois régions occupées et des libertés individuelles de leurs populations ».
Nabila Ibrahim Sogoba
L’Indicateur du Renouveau