Consterné hier en lisant que les deux anciens ministres, l’un de Konaré et d’Ibk, et l’autre de Att se sont fait l’accolade et ont fumé le calumet de la paix. Dommage pour nous autres de la périphérie qui avons grassement vécu de leur inimitié d’antan. Avant, tu allais chez l’un pour lui dire que l’autre t’avait donné un carnet de tickets de carburant et tu ressortais de chez lui avec le triple ! Avec la tragique nouvelle de leur rapprochement, ça c’est fini !
Et puis, on ne peut même plus rire comme ils nous en avaient tous les deux donné l’occasion par le passé. Un exemple ? Oumar avec la ferme promesse qu’il allait diriger la diplomatie malienne regardait tranquillement la télé le jour de l’annonce du gouvernement quand il constata que le grand-frère de chez les Gorgui avait oublié de le nommer aux Affaires étrangères mais s’était résolument souvenu de nommer quelqu’un d’autre au portefeuille que lui Oumar détenait.
Les seuls crépitements de tam-tam entendus ce jour dans tout le Mali sont venus de la maison dudit Mustaph. Est-ce que Oumar lui a rendu la pareille quand les dents plantées dans les os d’un poulet bicyclette, -son dernier repas copieux- le même Mustaph fut défenestré de l’Enseignement supérieur pour le chômage de luxe ? Je ne sais pas. Je n’étais pas avec lui. Mais sans me mêler de ce qui ne me regarde pas, j’ai entendu plus d’une fois Oumar diagnostiquer avec exactitude que Mustaph« se croit beau parce qu’il est grand de taille ». Or relativise le brillant contradicteur, « Mustaph lui-même n’est pas grand. Ce sont ses jambes qui le sont » !
Source: Le Républicain