Les aviculteurs sont en colère. Ils dénoncent la concurrence déloyale de ministres, fonctionnaires et de parlementaires. Et ce ne sont pas des miettes qui sont en jeu mais du lourd: 25 milliards cfa de chiffre d’affaires en 2013 selon l’Uemoa citée par notre confrère le Repère. Le syndicat de l’aviculture de subsistance dénonce violemment les « aviculteurs de poste » ou les parasites du secteur qui vivent d’autres jobs, d’autres postes alors que les vrais aviculteurs souffrent. Ils n’ont pas de véhicules de service pour faire le transport des alvéoles (en principe une anomalie qui devrait avoir cessé depuis le discours présidentiel du 22 Septembre 2014.
Hoouuubieeen?) Et puis il y a tous les pistons pour faciliter les prêts bancaires sur la base du principe universel selon lequel on ne prête qu’aux riches.
Dernier lièvre levé: le syndicat pointe avec indignation les importations frauduleuse auxquelles se livreraient les hauts d’en haut en violation des… arrêtés ministériels. Franchement ce n’est pas que je veux me mêler de choses qui ne me regardent pas mais avant la corruption passait par le bœuf et maintenant c’est par les œufs.
Elle s’est donc fait plus petit comme ne manqueront pas de le relever les faiseurs de bilan. Et puis où est le problème: même le Général Moussa Traoré est sorti de son silence pour dire les vertus des œufs de caille qui soigneraient un nombre considérable de maladies. Et puis, toutes ces pintades et perdrix venues récemment sur le marché. On fait quoi de leur chair et de leurs œufs ?
Adam Thiam