Sur Radio Burkina, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré : «Le lendemain de mon installation comme Président du Faso, un groupe de rebelles est venu me voir. Ils m’ont dit qu’ils avaient commandé des pick-up avec le Président Blaise Compaoré qui devait les leur livrer. Je leur ai alors dit que Blaise Compaoré ne m’en avait pas parlé. Et que c’était mieux qu’ils aillent le voir à Abidjan. C’est pour vous dire à quel point notre pays pactisait avec des groupes rebelles !». Personne ne doit être surpris par ces propos du président du Faso, il a été le président de la majorité présidentielle sous Blaise, président de l’Assemblée nationale, Premier ministre, etc., ce n’est pas un homme nouveau. Le Burkina Faso est en train de payer les compromissions de leurs gouvernants. Ce pays a été la base arrière de Charles Taylor, base arrière de Jonas Savimbi, base arrière de tous les groupuscules rebelles de la Côte d’Ivoire, base arrière du terroriste paria mauritanien et base arrière de tous les groupes rebelles déstabilisateurs du Mali. Il savait pourquoi il n’avait pas souhaité cet héritage même à son pire ennemi.
Le Reporter