L’accès à l’eau pour les besoins domestiques et pour les activités génératrices de revenus (AGR) est l’un des domaines où la SAER Fondation mise sur l’expérience de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Mali pour faire la différence.
A noter que, en 2020, le CICR a facilité l’accès à l’eau potable pour plus de 35 000 personnes au Mali.
Et l’un de ses points d’eau a été réalisé dans la localité de Tissakadawene (située à 175 kilomètres de la ville de Kidal vers la frontière avec l’Algérie) où des centaines de personnes déplacées ont trouvé refuge.
Dans cette zone aride, les habitants devaient parcourir 5 kilomètres à dos de chameaux ou d’ânes pour puiser de l’eau.
Désormais, cela n’est plus qu’un mauvais souvenir grâce à la construction d’un point d’eau par le CICR.
Comme de nombreuses autres localités dans la commune d’Aguelhoc, Tissakadawene est un village désertique où les populations subissent les effets du conflit et les conditions climatiques difficiles.
Les habitants vivent essentiellement de l’élevage nomade. Malheureusement, il devient de plus en plus risqué d’aller paître les animaux dans cette zone de conflit armé.
C’est pourquoi les familles ainsi que le bétail utilisaient le point d’eau le plus proche du village qui est situé à 5 kilomètres.
«Nous sommes venus trouver refuge dans cette localité.
Mais, il n’y avait pas de point d’eau. Il fallait marcher plus de cinq kilomètres pour atteindre la ville. Avant la construction de ce point d’eau, les habitants souffraient beaucoup», a témoigné Gagui Ould Juma, une des personnes déplacées.
Le CICR y a réalisé un forage pastoral équipé de pompes qui fonctionnent avec l’énergie solaire. Désormais, ce sont plus de 400 habitants, 60 familles déplacées et environ 7 200 animaux qui ont accès à l’eau potable en quantité suffisante et à proximité.
«Grâce à ce forage à côté, nous avons de l’eau à n’importe quel moment de la journée pour nos familles et nos animaux.
Avant, quand on partait loin chercher de l’eau, on pouvait être victime de mines ou d’attaques», a souligné Mahmoud Ould Bidary, chef du site de Tissakadawene.
Dans la région de Kidal, à travers des barrages, des puits pastoraux et maraîchers, des systèmes améliorés d’adduction d’eau, des puits à grand diamètre ou encore des forages équipés de pompes solaires, le CICR poursuit ses efforts pour faciliter l’accès à l’eau potable pour les communautés et leurs animaux, principale source de revenus.
Une bonne action qui inspire SAER Fondation qui compte également s’y investir pour soulager les populations en quête d’eau à travers le Mali.
M.B