D’où la tendance de ces derniers, soit à s’accrocher éternellement au pouvoir ou de se faire succéder par leurs progénitures comme c’est le cas au Gabon, au Togo, etc. Face à cette situation qui compromet la stabilité politique des Etat africains, il urge, pour les constitutionnalistes africains, de mener des réflexions en vue de résoudre cette équation. Car, faut-il le souligner, les dirigeants africains dans la majorité des cas ne sont à l’abri de poursuites judiciaires après la cessation de leur fonction.
Pour se rassurer, ils préfèrent choisir leur dauphin avant de céder le pouvoir, une chose qui peut contrarier le choix du peuple souverain. Pour freiner ce phénomène au sommet de nos Etats, les institutions internationales comme l’ONU, l’UA, etc. devront mettre en œuvre de nouvelles dispositions afin de protéger les chefs d’Etats africains de certains de leurs actes une fois qu’ils ne sont plus au pouvoir. Par exemple au niveau interne, ils peuvent jouir de l’amnistie. Au niveau international, la latitude doit être laissée au droit international pour leur inculpation éventuelle pour génocide ou crime contre l’humanité.
Ben Dao
L’Indicateur Renouveau 25/11/2010