Bamako, la capitale malienne, abritera du 24 au 31 décembre l’édition spéciale de la biennale artistique et culturelle du Mali. Après 6 ans d’interruption suite à la crise multidimensionnelle que le pays a connu, le gouvernement malien est aujourd’hui au four et au moulin pour la réussite totale de l’événement, ont assuré les organisateurs lors d’une conférence de la presse hier mardi 19 décembre au Mémorial Modibo Keita. La conférence de presse était animée par Andogoly Guindo, le secrétaire général du ministère de la culture, Samba Niaré, membre de la commission d’organisation et de Sidi Dagnogo, secrétaire général du Groupement patronal des agences de communication du Mali (GPAC).
L’édition spécial Bamako 2017 de la Biennale artistique et culturelle se tiendra du 24 au 31 décembre 2017 dans la capitale malienne. « Après 6 ans d’interruption de cette manifestation, suite à la crise multidimensionnelle que notre pays a connu, le Gouvernement du Mali, dans son combat pour la recherche d’une paix durable, s’est engagé à donner une réponse favorable à l’une des plus grandes attentes des communautés, à savoir, la reprise de la Biennale Artistique et Culturelle », a expliqué Andogoly Guindo, le secrétaire général du ministère de la culture du Mali. Selon lui, la reprise de la biennale est une réclamation des populations sur toute l’étendue du territoire malien. « La Biennale Artistique et Culturelle est un espace de rencontre et d’échange intercommunautaire, crée aux premières heures de l’indépendance, en vue de favoriser le brassage et l’interpénétration des populations et de contribuer à l’émergence d’une culture de paix et de citoyenneté », a souligné Andogoly Guindo. Il ajoutera qu’en plus des délégations venues des 10 régions du Mali et du District de Bamako, la présente édition verra la participation de la diaspora, à travers les Maliens de l’extérieur, ainsi que celle de l’Association des Personnes vivant avec un handicap. Pour sa part, Samba Niaré, membre de la commission d’organisation, a insisté sur « l’adaptabilité » de la biennale. « La biennale 2010 fut celle du cinquantenaire et aujourd’hui nous parlons d’une édition spéciale dans le contexte sociohistorique et politique. Nous avons à faire à une double participation : la génération de 2010 et les deux nouvelles régions : Taoudénit et Ménaka». Selon Sidi Dagnogo, le secrétaire général du Groupement patronal des agences de communication du Mali (GPAC), la biennale est un élément de réconciliation et de paix au Mali. Il a magnifié l’esprit de partenariat public privé pour la réalisation de cette biennale. Pour la présente édition, les différentes régions vont competir dans 6 disciplines : La pièce de théâtre, le Solo de chant, le Chœur, l’Orchestre, l’ensemble instrumental et la danse traditionnelle. Et contrairement aux précédentes éditions ou chaque région venait avec une délégation de 90 personnes, cette fois-ci chaque troupe sera constituée de 70 personnes. Pour cette édition, les différentes régions vont faire la compétition dans 6 disciplines : La pièce de théâtre, le Solo de chant, le Chœur, l’Orchestre, l’Ensemble instrumental et la danse traditionnelle. Les troupes seront hébergées dans trois lycée de Bamako : Lycée Ba Aminata Diallo, Lycée Massa Mankan Diabaté et le Lycée Askia Mohamed. Le budget de l’événement est estimé, selon les organisateurs, à 354 millions de FCFA.
Madiassa Kaba Diakité