C’est un communiqué diffusé sur les ondes de l’ORTM qui l’annonce : face à la montée de la tension observée sur le front scolaire dont le point culminant a été atteint hier avec des manifestations qui ont paralysé la capitale pendant presque toute la journée, le gouvernement a décidé de fermer les classes jusqu’à nouvel ordre.
Il s’agit là pour l’Etat de fermer momentanément l’école pour contribuer à une baisse de la tension sociale d’autant plus qu’il est avéré qu’elle est sous manipulation de politiciens fauteurs de troubles. Hier on a pu le constater : un déchainement d’élèves et étudiants contre les forces de l’ordre dans les rues de Bamako. Certains réclamaient la fin de la grève illimitée des enseignants du supérieur, tandis que d’autres, en tandem avec la Copam, exigeaient la tenue des concertations nationales souveraines.
Des fauteurs de trouble n’ont pas manqué d’exploiter ces débrayages à des fins inavouées. Ceux-ci se sont mis à tirer à balles réelles à travers les rues de Bamako, créant un mouvement de panique dans la capitale où beaucoup de services ont dû fermer.
Abdoulaye Diakité
L’ Indicateur Du Renouveau2013-01-10 01:11:49