New York, le 24 septembre 2023 – L’Assemblée générale des Nations Unies, qui s’est tenue du 19 au 23 septembre 2023 à New York, a été le théâtre d’une décision controversée qui a mis en lumière la crise politique persistante au Niger. En effet, lors de cette réunion diplomatique cruciale, l’ONU a pris la décision de ne pas autoriser la participation des représentants du gouvernement déchu du président Mohamed Bazoum, ainsi que du représentant du président de la transition, le général Abdrahamane Tchiani. Cette décision a été perçue comme un désaveu pour la France et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui continuent de reconnaître Mohamed Bazoum comme le seul président légitime du Niger.
Une décision qui souligne la crise politique au Niger
La décision de l’ONU de ne pas autoriser les représentants du gouvernement déchu lors de son assemblée générale a jeté une lumière crue sur la crise politique qui secoue le Niger depuis plusieurs mois. Mohamed Bazoum, élu président lors d’élections controversées en 2021, a été renversé par un coup d’État militaire en avril 2023. Depuis lors, le général Abdrahamane Tchiani est à la tête d’un gouvernement de transition, mais la légitimité de ce gouvernement est vivement contestée sur la scène internationale.
La France, ancienne puissance coloniale du Niger, ainsi que la CEDEAO, ont rapidement reconnu Mohamed Bazoum comme le président légitime et ont appelé à son retour au pouvoir. Cette position a créé des tensions diplomatiques avec le gouvernement de transition et a compliqué les efforts visant à résoudre la crise politique.
La décision de l’ONU de ne pas autoriser les représentants du gouvernement déchu à l’assemblée générale a suscité des réactions mitigées. Certains pays ont salué cette décision comme une affirmation de la neutralité de l’ONU dans la crise politique en cours. Selon eux, elle empêche une ingérence extérieure dans les affaires internes du Niger et permet aux parties en conflit de trouver une solution politique à leurs différends.
Cependant, d’autres ont critiqué cette décision, arguant qu’elle ne fait qu’exacerber la crise en refusant de reconnaître la réalité sur le terrain. Ils estiment que l’ONU aurait dû jouer un rôle actif dans la médiation entre les parties en conflit, au lieu de prendre une position qui semble favoriser l’une d’entre elles.
La Rédaction
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