Le cas de l’ex-président en est une illustration parfaite. Lorsque ce dernier a renversé le régime de Moussa Traoré, le président de la République d’alors, Alpha Oumar Konaré, lui a accordé une immunité personnelle allant de son incorporation à l’armée en 1969 jusqu’aux événements du 26 mars.
Alors, pourquoi ne pas faire autant pour cette junte afin de revenir à une vie constitutionnelle définitive au lieu de continuer à l’incriminer. La junte craint des représailles après son départ. Déjà un accord-cadre a été paraphé entre la Cédéao et le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de d’Etat (CNRDRE). Il faut poursuivre le dialogue avec le contenu de cet accord qui prévoit d’ailleurs des solutions de sortie de crise.
Ben Dao
L’ Indicateur Du Renouveau 11/05/2012