A cet effet, les chefs des armées de la CEDEAO se sont retrouvés sous la présidence du ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, en présence d’officiers américains et français. Etaient présents notamment les chefs d’état-major de la Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Niger.
La mise en place immédiate de la force d’attente régionale avait été annoncée par le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Ouattara, lundi dernier à Dakar. Le chef de l’Etat ivoirien avait également indiqué que les chefs d’état-major devaient se réunir cette semaine à Abidjan « pour voir les modalités d’activation de cette force ». La CEDEAO avait auparavant mis en état d’alerte sa force de quelque 2 000 hommes. Objectif : rétablir l’ordre constitutionnel après le coup d’Etat et restaurer l’intégrité territoriale du Mali, dont le nord est tombé sans résistance sous le contrôle de la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et de groupes islamistes armés, Ansar Dine. La CEDEAO avait déjà décrété un « embargo total », économique, financier et diplomatique, contre le Mali dont l’application a été annoncée.
Suite à une déclaration du Conseil de sécurité des Nations-Unies, sur proposition de la France, le MNLA a décidé unilatéralement de déposer les armes, pendant que des violations de droits humains avaient eu libre court à Gao.
Ce jeudi, plusieurs sources ont parlé d’une probable levée des sanctions qui pèsent sur le Mali. Par ailleurs une importante évolution vers l’issue était attendue du côté du CNRDRE.
B. Daou
Le Républicain Mali