Pour le Président de l’association, Galadio Camara, la résolution de cette crise passe nécessairement par la formation d’un gouvernement d’union nationale consensuel, pétri de compétences et d’expertises avérées. Ce gouvernement devra s’atteler à l’approvisionnement des populations en denrées alimentaires de première nécessité en général et en particulier celles des régions de Gao, Tombouctou et Kidal.
Autres mesures préconisées par ARC-Mali, entre autres, la récupération des armes disséminées et la restauration de la discipline au niveau des forces armées et de sécurité; l’organisation d’élections démocratiques, libres, transparentes et crédibles; la restauration de l’autorité de d’Etat; la recherche d’une solution durable à la crise scolaire; l’égal accès de tous les citoyens en condition aux emplois publics; la résolution des conflits fonciers récurrents et l’instauration d’une justice sociale égalitaire pour chaque citoyen et l’ouverture d’une information judiciaire pour situer les responsabilités au sommet de l’ancien régime.
La mise en œuvre des actions d’apaisement et une communication régulière et fidèle sur révolution de la situation; l’ouverture d’une enquête internationale sur les massacres d’Aguelhok et les exactions à Gao, Tombouctou et Kidal et la refondation et l’équipement adéquat de l’armée figurent aussi en bonne place dans les propositions d’ARC-Mali. Parlant du coup d’Etat du 22 mars 2012, le Secrétaire général de l’association, Ousmane Diallo, tout en prenant acte de la situation, a soutenu que les militaires avaient fait leur révolution et qu’il restait à la jeune génération à achever le travail entamé. Il estime aussi que ceux qui se seront rendu coupables de détournements sous l’ancien régime devront rendre des comptes.
Yaya Samaké
Le 22 Septembre 16/04/2012