Le mercredi 02 mars 2022, le 3ème vice-président de l’Association pour le Développement du Cercle de Yélimané « DAGAKANE », Daman Konté, a animé une conférence de presse à Bamako pour évoquer la crise de leadership qui existe entre Modibo Doucouré, président de l’Association et Bakary Diambou, porte-parole de l’Association au sein de l’Association Dagakané.
Selon le conférencier, Bakary Diambou qui est exclu de l’Association depuis le 31 juillet 2021 pour faute grave, continue de poser des actes au nom du regroupement. C’est ainsi que statuant sur une plainte de Modibo Doucouré, dit-il, la Cour d’Appel de Bamako a ordonné, le 21 septembre 2021, la cessation de tous troubles par Bakary DIAMBOU au nom de l’Association pour le Développement du Cercle de Yélimané « DAGAKANE » sous peine de paiement d’un million de FCFA.
Ce monde-là finira bien un jour, tant de haines et de méchancetés et bien ce monde-là finira un jour. Je me demande comment certaines personnes ne voient pas en cette guerre la désolation, les tueries de femmes et d’enfants innocents, des êtres contraints de quitter leurs habitats naturels pour s’exiler, des écoles et hôpitaux détruits, des familles déchirées ou décimées pour ne citer que cela, ils y voient un aspect cinéma et s’émerveillent du sifflement des missiles et de leurs impacts dévastateurs, tout cela au nom de la seule vanité. Ne faisons jamais l’apologie de la guerre et de la violence car nous la vivons nous aussi au Mali. Ne durcissons pas nos cœurs au point de ne pas sentir la douleur de ces pauvres Ukrainiens qui vivent l’enfer sur terre aujourd’hui. Nous sommes des humains qui devront unanimement condamner la guerre qui n’est ni plus, ni moins qu’une bêtise ! Aimer Poutine au point d’ignorer des pertes de vie humaines de par ses bombes est une dénégation de la logique. Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas de la fiction, c’est le quotidien malheureux d’autres êtres comme nous. Dans une guerre, il y’a toujours un agresseur et des agressés, moi je parle de la bêtise humaine de la guerre, d’où qu’elle vienne. L’humanité n’a pas besoin de ça.
Source: L’Alternance