Le Pr. Bakary Kamian, historien de son état a fait l’historique des grands événements qui se sont succédé dans le septentrion. Il a condamné la proclamation unilatérale de la République de l’Azawad par le Mouvement nationale de libération de l’Azawad (MNLA) avant de faire l’historique de l’Azawad qui est d’origine arabe et qui signifie « une cuvette ou un pâturage pour être un peu plus proche du mot ».
C’est une zone, qui se trouve entre Araoune et la ville de Tombouctou, qui a été occupée par plusieurs ethnies, les Soninkés, les Toucouleurs, les Berbères, les Touaregs, a expliqué Pr. Kamian. Et de dénoncer l’affrontement entre les militaires et la faillite des politiques dans la gestion du pays avant d’inviter les autorités d’agir vite pour « éviter la disparition du Mali ».
Zeidan Ag Sidalamine, ex-rebelle touareg a dénoncé l’idée du MNLA de créer un Etat de l’Azawad. Une position qu’il ne partage pas et qui est au contraire selon lui au Pacte national signé en 1992 dont il fût acteur.
D’autres intervenants se sont penchés sur le mot touareg qui est d’origine arabe qui comprend plusieurs tribus dont les Ifoghas qui est la tribu d’Iyad Ag Ghaly qui, aujourd’hui, a affirmé un intervenant, est à la base de tous les soulèvements dans le septentrion.
Les ressortissants du Nord venus pour la circonstance ont lancé un cri du cœur pour la libération de leur zone aux mains des bandits armés. Ils ont sollicité l’appui des forces internationales comme l’a proposé la Cédéao.
Ousmane Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 11/05/2012
