Elle a indiqué que la paix n’a pas de prix et qu’en cette période de crise c’est surtout les femmes et les enfants qui souffrent le plus. C’est imbibée de cet esprit de patriotisme et surtout d’humanisme que Zalihatou Maiga, la miss ORTM 2011, a rejoint le terrain des femmes combattantes.
« Ce projet est une promesse que j’avais prise devant tous les Maliens et ça me tenait a cœur de le réaliser », a-t-elle clamé. Avant d’ajouter : «ce que femme veut, Dieu le veut, les femmes du Mali ne veulent que le retour de la paix au Nord Mali et prient le bon Dieu afin que la paix revienne ».
Elle compte organiser un méga concert courant Novembre et les recettes du concert seront destinées aux enfants déplacés du nord, aux veuves des soldats qui ont perdu la vie sur le champ de bataille. « Pour mener à bien ce projet, nous taperons à toutes les portes », a-t-elle souligné.
La présidente de la Coordination des Associations et ONG féminines CAFO, Oumou Touré, a beaucoup apprécié l’initiative de la miss tout en lui rassurant qu’elle et toutes les femmes de la CAFO l’accompagneront pour sa réussite. Pour elle, ce projet de Zalihatou Maiga mérite le soutien de tous les Maliens.
Elle a indiqué que les femmes et leurs enfants récoltent les pires conséquences des conflits. Elle a invité les femmes à s’unir et à souffler ensemble vers la même direction en emboitant le pas à Zalihatou Maiga par la mise sur pied d’œuvres gigantesques de ce genre.
Bérets rouges et bérets verts enterrent la hache de guerre ?
Quant à notre consœur Awa Sangho de TM2, elle a affirmé que la crise qui sévit dans notre pays a eu des séquelles sur toutes les composantes de la société malienne. Le projet de Zalihatou Maïga est là pour y remédier et a besoin de l’apport de tous, a-t-elle martelé.
Il y a eu un fait qui a marqué tous ceux qui étaient dans la salle de conférence de la CAFO, les femmes des bérets rouges et bérets verts étaient côte à côte et ont juré que la hache de guerre entre leurs maris était enterrée et qu’elles accompagneront la miss.
Moussa Samba Diallo
Le Republicain 09/10/2012
