La reprise des activités post-Covid-19 à donner le ton au Mali. Si les frontières sont désormais ouvertes, les acteurs de la culture attendent toujours réponses favorable à leur demande de reprise des activités. Dans un communiqué dont nous avons eu copie, la Fedama et l’Uaaprem dénoncent le silence de l’Etat sur leurs situations, malgré l’envoi de plusieurs correspondances.
Au vu de la situation de la pandémie du Coronavirus au Mali et dans le monde, et suite à des décisions qui permettent au Parc National de reprendre ses activités et l’ouverture des frontières, la communauté des artistes et des acteurs culturels du Mali se dit préoccupée par l’absence de réponses à ses nombreux courriers et interpellations à travers la Fedama et l’Uaaprem.
Le communiqué précise que depuis le 11 mars 2020, les mesures restrictives nous ont enlevé nos sources de revenu. Les mécanismes d’urgence que nous avons sollicités pour accompagner le secteur sont restés sans suite. Même si nous comprenons que la crise politique actuelle mitige la capacité de l’Etat à répondre à cette préoccupation, il nous est de plus en plus difficile d’expliquer le maintien des mesures qui ne permettent pas au secteur de fonctionner légalement.
Ils se disent au regret de passer par cette déclaration publique, vu que nous n’arrivons pas à déposer depuis 2 semaines les courriers à la cité ministérielle, pour demander à Monsieur le Premier ministre de lever les mesures restrictives dans un cadre sanitaire règlementé afin de nous permettre de redémarrer légalement nos activités.
Quant aux questions de mécanismes d’urgence pour nous permettre de meilleures conditions de reconstruction et de redémarrage du secteur culturel, nous reviendrons à la table de discussion quand les conditions politiques le permettront.
André Traoré