Le Stade municipal de la commune rurale de Siribala dans le cercle de Niono a été le théâtre du lancement de la coupe de football de l’honorable –député élu à Niono en la personne d’Amadou Araba Doumbia. C’était le dimanche 30 octobre 2016 en présence du parrain qui avait à ses côtés deux responsables de la ligue de Ségou, Abdoulaye Issa Diakité et Cheick Modibo Doucouré respectivement président de la commission des litiges et de discipline et président de la commission sponsoring et marketing ; le président de la ligue de football de Tombouctou, Salaha Baby et non moins vice-président de la fédération malienne de football ; le maire adjoint, Ibrahim Koné ; le président du conseil de cercle de Niono, Baba Diarra ; l’Imam et chef de village de Siribala et des responsables politiques de SADI avec en leur tête Allaye Bocoum.
La date du 30 octobre 2016 sera désormais inscrite dans les annales sportives des 20 villages de la commune rurale de Siribala avec la coupe de football Honorable- Député Amadou Araba Doumbia. Et c’est sans surprise que les populations sont sorties massivement pour exprimer leur gratitude et leur reconnaissance au parrain de cette belle initiative qualifiée de citoyenne. Pour cette édition, seize équipes reparties en quatre poules de quatre sous forme de championnat vont rivaliser d’ardeur et de combativité pour la conquête du trophée. Pour la bonne marche de cette coupe, l’organisation a été confiée au comité communal sportif(CCS) de Siribala dirigé par Kassoum Diallo pour la réussite de ce grand événement footballistique. Et c’est devant un public composé de tout âge et bon enfant que le top départ a été donné au stade municipal avec la rencontre entre Tout Puissant et Avenir qui s’est soldée sur un score nul et vierge (0-0). Auparavant le public a eu droit à une exhibition des taekwondokas sous la houlette de Me Diakité. Pour Kassoum Diallo, cette initiative de l’honorable Amadou Araba Doumbia est à saluer dans tous les sens « En nous offrant cette coupe de football, l’honorable vient de prouver qu’il est soucieux de la promotion de l’ensemble de la jeunesse de tout bord de la commune de Siribala. Au nom du comité communal sportif nous tenons à le remercier et nous lui serons à jamais reconnaissants » a-t-il indiqué. Quant au parrain, il a exprimé toute sa satisfaction et sa fierté « C’est une manière pour moi d’œuvrer à l’épanouissement et la promotion de la jeunesse à travers le football. Ce que j’ai vu aujourd’hui ici me conforte davantage avec l’engouement et l’enthousiasme des populations de la commune de Siribala. Je me suis pas du tout trompé en parrainant ce tournoi de football » a-t-il déclaré. Pour Abdoulaye Issa Diakité en passant par Salaha Baby, Baba Diarra, tous ont apprécié et salué cette belle initiative de l’honorable Amadou Araba Doumbia. Ils ont tous exhorté les jeunes à plus d’efforts et ont tous lancé un appel aux uns et aux autres d’imiter l’élu de Niono. Aux dires des organisateurs, la finale est prévue le 31 décembre 2016 sauf changement de dernière minute. A noter que les équipes qualifiées en ¼ de finales chacune recevront un jeu de maillots et un ballon. Quant aux équipes éliminées au premier tour, chacune recevra un ballon. Le vainqueur de ce tournoi recevra 100 000 FCFA plus la coupe et le finaliste malheureux empochera 75 000 FCFA. A titre de rappel, l’honorable Amadou Araba Doumbia a été élu sous les couleurs du parti SADI dans la circonscription électorale de Niono.
Poule A : Tout Puissant, Avenir, AS Ferme, FC Dambé
Poule B : AS Djigui, Diable Rouge, Créateur No1, FC Porto
Poule C : Espoir, Lion, AS Futur, Vétérans
Poule D : Créateur No2, FK, Barça, Ecole Privée
DROITS DE DIFFUSION DES MATCHES DU CHAMPIONNAT NATIONAL DE PREMIERE DIVISION DU MALI A AFRICABLE TELEVISIONS
De la foutaise au mépris total !
L’acte posé par le président de la fédération malienne de football le 29 octobre 2016 est tout simplement abominable pour tous les amateurs du football malien. En effet Boubacar Baba Diarra vient de faire découvrir une fois de plus un de ses multiples visages diaboliques au monde sportif malien en confiant les droits de diffusion des matches de première division c’est-à-dire le championnat national du Mali à une télévision privée au profit de la télévision nationale sans que les plus hautes autorités du pays ne pipent un petit mot. Un acte inadmissible et impardonnable qui mérite d’être dénoncé et puni.
En effet, Africable Télévisions n’est pas accessible à tous les maliens dont la majorité se trouve à l’intérieur du pays. D’ailleurs certains habitants de Bamako n’ont même pas accès à cette chaine privée. Or le championnat de première division est censé être une compétition nationale et en conséquence tous les maliens amoureux du football de Kayes à Taoudéni en passant par Bamako doivent accéder à ces images. Or il se trouve que la seule télévision au Mali capable de répondre à ce critère demeure pour l’instant l’Office de Radio Télévision du Mali(ORTM) d’où des interrogations qui demeurent pour l’instant sans réponse. Comment peut-on confier à une télévision privée dont la majorité des maliens n’a pas accès à un sport roi comme le football et prétendre pour le bonheur de ceux-ci. Mais à y voir de près Boubacar Baba Diarra et le PDG d’Africable ne songent qu’à eux seuls tout simplement il y a 1 milliard à partager en témoigne la déclaration du président de la FEMAFOOT dans un journal de la place « Ce partenariat est une étape majeure dans notre recherche constante de ressources permettant à la FEMAFOOT de faire face aux charges liées à l’organisation du championnat national ainsi qu’à la modernisation de notre football ». Mais le comble c’est que Baba Diarra ose pousser son outrecuidance jusqu’à ironiser notre télévision nationale en déclarant honteusement qu’elle a postulé ainsi que deux autres télévisions privées de la place. Heureusement il existe un responsable digne, honnête et qui sait d’où il vient en la personne de Sidiki Konaté, DG de notre télévision nationale avec ce démenti cinglant. Ce qui est choquant c’est lorsque Baba Diarra tente de faire croire que la télévision d’Ismaël Sidibé est meilleure que l’ORTM pour diffuser les matches toujours dans un journal de la place « Il n’y a pas mieux que la télévision comme Africable pour donner une visibilité au football malien et renflouer les caisses de la FEMAFOOT » En réalité il s’agit ni moins ni plus pour Baba Diarra que d’un détournement déguisé des fonds de la fédération malienne de football comme il le fait depuis son arrivée le 8octobre 2013.
Le PDG d’Africable jette sa signature dans la poubelle
Il n’est un secret de polichinelle pour personne au Mali que depuis le 4 octobre 2016 et conformément à la sentence du tribunal arbitral du sport(TAS), le président de la fédération malienne de football n’est plus habileté à engager la FEMAFOOT dans des dépenses financières jusqu’à la tenue d’une assemblée générale ordinaire au plus tard le 30 novembre 2016.Et le PDG d’Africable ne peut ignorer cette situation surtout quand on sait que sa télévision réalise des émissions sportives et plus particulièrement. Mais ce que Ismaël Sidibé doit savoir c’est que cette signature rocambolesque sera discutée voire remise en cause lors de la prochaine assemblée générale ordinaire au plus tard le 30 de ce mois et il doit prier pour que son complice pardon son collaborateur d’affaires Baba Diarra puisse avoir la majorité des délégués. Or à l’allure où vont les choses, son rêve de voir les 1 milliard tombés dans sa cagnotte risque de se transformer en cauchemar. En attendant Boubacar Baba Diarra peut continuer à se foutre à la limite mépriser tous les maliens au plus tard le 30 novembre 2016.
EN PRISON A KATI DEPUIS PLUS D’UN MOIS
Le président de l’AS BITON de Ségou obtient une liberté provisoire
Après avoir été envoyé en prison à Ségou suite aux affrontements sanglants au stade Amary Daou à savoir le gourou du président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra en la personne de Cheick Oumar dit Barou Soumounou (même s’il est actuellement en liberté provisoire), c’est au tour d’un autre gourou du président de la FEMAFOOT, Mahmoud Haidara plus connu sous le connu ‘’Ka’’ et non moins président de l’AS Biton de Ségou de recouvrer sa liberté(selon nos sources elle est provisoire) après plus d’un mois de prison à Kati. Ce qui explique son absence remarquée à Ségou et à Bamako auprès de son mentor de Baba Diarra même si du coté du coté des services de la communication du comité exécutif de la FEMAFOOT, on a voulu faire croire que ‘’Ka’’ est en voyage d’affaires à l’extérieur du pays. Selon nos informations c’est une affaire d’argent serait à l’origine de son séjour au lycée technique de Kati.
A qui donc le prochain ?
POUR L’ACCESSION DE LA JEANNE D’ARC DE BAMAKO EN LIGUE 1
Un comité des supporters dirigé par Mohamed Sacko, mis en place
Le 6 novembre 2016, les supporters et sympathisants de la Jeanne d’Arc de Bamako se sont retrouvés à Hamdallaye ACI 2000 pour mettre en place un bureau de 15 membres et dirigé par Mohamed Sacko.
En prélude de la nouvelle saison sportive 2016-2017, les responsables, supporters et sympathisants de la Jeanne d’Arc ont décidé de sortir de leur ornière pour l’atteinte de leur objectif principal à savoir faire revenir le club en ligue 1. Conscients que cela passe par l’obtention du titre de champion du district de Bamako, ils ont décidé de mettre un comité des supporters car convaincus qu’un seul doigt ne peut pas soulever un caillou. C’est ainsi qu’un bureau de 15 membres dirigé par Mohamed Sacko a été mis en place le 6 novembre 2016 pour soutenir les actions des responsables du club. De tous les propos tenus, un seul mot est prononcé sur toutes les lèvres à savoir se donner tous les moyens pour faire accéder la J. A en ligue 1. « Pour atteindre cet objectif noble seul l’effort de tous compte. Qu’on soit membre ou pas du bureau, chacun de nous doit se surpasser » a déclaré Lassana Bakayogo. De Kessé Coulibaly dit Bamanan en passant par Lieutenant Mamadou Bah, Mahamadou Sissoko dit Diaré, Mohamed Traoré et autres, tous ont insisté sur un recrutement objectif et la recherche des moyens matériel et financier pour l’équipe. Pour le tout nouveau président du comité des supporters, il a tenu à remercier les uns et les autres de leur confiance placée en lui « Je ferai tout pour mériter cette confiance placée en moi. Les mots me manquent pour exprimer mes sentiments de joie et de satisfaction. Sans l’ensemble de tous les supporters, il sera très difficile pour moi de réussir. En conséquence je les invite à la cohésion, à l’entente et à l’unité pour faire revenir la J.A en ligue 1 » a-t-il déclaré. Pour ceux qui ne le savent pas la J.A a renait de ces cendres en 2007 en accédant la même année en ligue 1 allant jusqu’à se classer 3e du championnat. Mais hélas aujourd’hui le club se trouve relégué en 2e division depuis trois saisons.
Liste des membres du bureau des supporters
Président : Mohamed Sacko
1er vice-président : Lassana Bagayogo
2e vice- président : Daouda Ascofaré
3e vice- président : Boubacar Sangaré
Secrétaire Général : Kessé Coulibaly ‘’Bamanan’’
Adjoint : Mohamed Traoré
Trésorier général : Mamadou Sylla No2
Adjoint : Yaya Diallo
Secrétaire à l’organisation chargé du football : Thierno. H. Sow
Adjoint : Boubacar Touré ‘’Amusé’’
Commissaires aux conflits : Mahamadou Sissoko ‘’Diaré’’, Modibo Diabaté, Bakary Kané, Mamadou Coulibaly ‘’ Bouadé Bamanan’’
Secrétaire à la Communication : Diakaridia Traoré
Commission- Sécurité : Lieutenant Mamadou Bah
Commissaire aux comptes : Cheickna Bah
Adjoint : Adjudant Mamadou. A. Cissé.
BOUBACA BABA DIARRA, PRESIDENT DE LA FEMAFOOT
Voici les deux lettres qui mettent à nu les mensonges grotesques et ubuesques du Général pleurnichard de Malabo
Depuis le 4 novembre 2016, Boubacar Baba Diarra et ses ouailles ne cessent de crier sur tous les toits du monde pour dire que la FIFA est au dessus du TAS. Pourtant dans une lettre datée du 27 octobre 2016, Boubacar Baba Diarra se permet d’envoyer en catimini une lettre au TAS en déclarant reconnaitre la sentence et par conséquent demande le report de l’assemblée générale ordinaire au 30 décembre 2016 au motif qu’il n’a reçu cette sentence que le 24 novembre 2016.
Au lieu d’envoyer les convocations aux membres de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015 conformément à la sentence du 4 octobre prononcée par le tribunal arbitral du sport, Boubacar Baba Diarra était en train de concocter un plan machiavélique. Croyant toujours à ses fétiches et à ses soutiens, le président de la fédération pense une fois de desserrer l’étau autour de lui en envoyant une lettre au TAS le 27 octobre 2016 à 11 h 57 pour d’abord reconnaitre cette sentence et demander le report de l’assemblée générale ordinaire au motif qu’il a reçu cette sentence le 24 octobre 2016. Mais il a été bien servi car le même jour à 16 h 16, le conseiller auprès du TAS, Fabien Cagneux a répondu en rejetant la demande de Baba Diarra. « J’informe l’intimée que la formation arbitrale a été dessaisie de cette procédure suite à la notification de la sentence arbitrale intervenue le 4 octobre 2016. En d’autres termes la procédure arbitrale mentionnée sous rubrique a été clôturée par la notification de la dite sentence à la date précitée et la formation arbitrale n’est dès lors plus compétente pour traiter une quelconque requête émanant de l’une des parties. Compte tenu de ce qui précède, le tribunal arbitral du sport n’est pas en mesure de donner suite à la requête de l’intimée » pouvait-on lire. Autre fait qui prouve que le président de la fédération malienne de football est un mythomane hors-pair et un manipulateur pervers ce qu’il s’est permis de mentir sur l’ORTM à propos des droits de diffusion des matches du championnat national de première division du Mali. Avec le démenti de Sidiki Fa Konaté, chacun doit se donner une idée sur la crédibilité.
POUR EVITER D’ETRE DEBARQUE DE LA PRESIDENCE DE LA FEMAFOOT
Boubacar Baba Diarra demande à son parrain Primo Carvalho et le ministre des sports de supplier Yéli Sissoko d’accepter l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire
Depuis le 4 octobre 2016 la crise du football malien connait un nouveau rebondissement avec la sentence du tribunal arbitral du sport(TAS). Face à cette évidence, le gouvernement malien, en commun accord avec le président de la république, a envoyé le ministre chargé des sports, Housseini Amion Guindo à la FIFA. C’était le 1er novembre dernier en compagnie des deux protagonistes en conflit à savoir le Comité exécutif de la fédération malienne de football dirigé par Boubacar Baba Diarra et le Collectif des ligues et clubs majoritaires dirigé par Mamadou Dipa Fané. Un compromis n’ayant pas été trouvé, il revient à l’Etat malien de tirer les conséquences de la non application de la sentence du TAS qui s’applique à la FIFA et à l’Etat malien.
Déclenchée le 10 janvier 2015 suite au clash de l’assemblée générale ordinaire de la fédération malienne de football, la crise qui secoue le sport roi malien tend inexorablement désormais vers sa fin. En effet depuis la sentence du TAS prononcée le 4 octobre dernier, le gouvernement malien, en commun accord avec le président de la république, a envoyé le ministre chargé des sports, Housseini Amion Guindo à la FIFA pour voir avec elle les dispositions à prendre après la forclusion constatée de la convocation d’une assemblée générale ordinaire. Aussitôt des correspondances datées du 27 octobre 2016 ont été envoyées par les soins du ministère des sports aux deux protagonistes pour se retrouver à Zurich(Suisse) le 1er novembre 2016. Une fois à Zurich et après le refus catégorique de Boubacar Baba Diarra de parler en présence de l’envoyé du Collectif, Yéli Sissoko dans la salle, il a été demandé à ce dernier de se retirer. Ainsi après plus de deux heures d’audience et en présence du ministre des sports avec Primo Carvalho, chef du département des associations qui recevait les protagonistes. Ensuite ce fut au tour de Yéli Sissoko d’être entendu toujours par le fameux Carvalho et en présence du ministre des Sports qui avait à ses côtés A noter Amadou Diarra Yalcoué, Ibrahim Fomba tous deux conseillers du ministre, du directeur national de l’éducation physique, M. Sidibé, du représentant de l’Ambassade du Mali en Suisse, M. Thiam. Après avoir compris que son sort est désormais scellé, le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra n’avait d’autre choix que de demander à son parrain Primo Carvalho et le ministre des sports, Housseini Amion Guindo de supplier l’émissaire du Collectif, Yéli Sissoko d’accepter l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire le 29 novembre 2016. Mais hélas pour le natif de Koniakari, sa proposition pardon son piège sera rejeté. Face à ce constat d’échec, la balle est désormais dans le camp du ministre des sports pour finir définitivement avec la crise qui n’a que trop duré.
Voilà ce qui s’est passé dans les locaux de la FIFA
Au cours de son audience, Boubacar Baba Diarra n’avait que ses yeux et sa bouche pour pleurer en priant Primo Carvalho (son complice de la prétendue assemblée générale ordinaire du 31 octobre 2015 dont les décisions ont été annulées par la sentence du TAS du 4 octobre 2015) de peser tout son poids pour convaincre le représentant du Collectif de lui laisser terminer son mandat. Pour cela Baba Diarra propose la tenue d’une assemblée générale extraordinaire avec les autres points mentionnés dans la sentence de la cour suprême du football mondial excepté le point de sa révocation. Mais c’était sans compter sur l’envoyé du Collectif qui ne demande que l’application de la sentence du TAS prononcée le 4 octobre 2016. « Tout ce que nous demandons c’est que vous nous disiez quelles sont les dispositions que la FIFA doit prendre après la forclusion constatée et avérée de Boubacar Baba Diarra de convoquer une assemblée générale ordinaire. Nous ne sommes pas dupes pour accepter la tenue d’une assemblée générale extraordinaire qui serait une violation de la sentence du tribunal arbitral du sport et susceptible d’être attaquée par le même Baba Diarra. On veut nous pousser à la faute que Baba a commise » a fait savoir Yéli à Carvalho. Contrairement à ce qu’on veut faire croire à l’opinion nationale, la FIFA n’est pas au dessus du TAS. L’exemple le plus récent c’est le cas du Maroc qui a été suspendu de toute participation aux éliminatoires des CAN 2017 ET 2019 et des CM 2018 et 2022 par la CAF et la FIFA pour son refus d’organiser la CAN 2015 pour cause d’Ebola. Et c’est le TAS qui a annulé ces sanctions qui se sont imposées à la CAF et à la FIFA. Conséquence le Maroc est qualifié pour la CAN 2017 et participe aux éliminatoires de la coupe du monde 2018. Le cas des suspensions de six ans de Sepp Blater(qui est plus âgé que Baba Diarra), de Jérome Valcke et de Michel Platini chacun est la parfaite illustration que la FIFA n’est pas au dessus du TAS. Et l’article 59 des statuts de la FIFA est sans équivoque : « La FIFA reconnait la juridiction du tribunal arbitral du sport(TAS) en matière de litiges internationaux » Même la FEMAFOOT reconnait la juridiction suprême du football mondial dans son article 123.1 : « La FEMAFOOT reconnait le TAS en matière de litiges internationaux ,se soumet et s’assure de la soumission de ses membres, joueurs, officiels, agents de matches et de joueurs à toutes les décisions définitives prises par un organe de la FIFA ou le TAS ». Pour ceux qui ne le savent pas il faut noter que le code de Règlement procédural du TAS, en son Article R46 sentence stipule : « La sentence est rendue à la majorité ou, à défaut de majorité, par le/la Président(e) de la Formation seul(e). La sentence est écrite, datée et signée. Elle est sommairement motivée, sauf si les parties en conviennent autrement. La seule signature du/de la Président(e) de la Formation ou celles des deux co-arbitres, si le/la Président(e) ne signe pas, sont suffisantes. Avant la signature de la sentence, celle-ci doit être transmise au/à la Secrétaire général(e) du TAS qui peut procéder à des rectifications de pure forme et attirer l’attention de la Formation sur des questions de principe fondamentales. Les éventuelles opinions dissidentes ne sont pas reconnues par le TAS et ne sont pas notifiées. La Formation peut décider de communiquer aux parties le dispositif de la sentence avant la motivation. La sentence est exécutoire dès communication écrite du dispositif par courrier, télécopie et/ou courrier électronique. La sentence notifiée par le Greffe du TAS est définitive et exécutoire, sous réserve de recours selon les circonstances, conformément au droit suisse, dans un délai de 30 jours à compter de la notification de la sentence originale. Elle n’est susceptible d’aucun recours dans la mesure où les parties n’ont ni domicile, ni résidence habituelle, ni établissement en Suisse et ont expressément renoncé au recours dans la convention d’arbitrage ou dans un accord conclu ultérieurement, notamment en début de procédure ».
La triste fin de l’ère d’un mythomane hors-pair et d’un manipulateur pervers
Face à l’échec de la pression de la FIFA à travers son complice Primo Carvalho sur l’envoyé du Collectif en la personne de Yéli Sissoko, au lieu de jeter l’éponge, Boubacar Baba Diarra tente de faire croire à l’opinion nationale que la FIFA ne jure que par lui même si l’état malien décide de le débarquer de la présidence comme si la FEMAFOOT est le fruit de son héritage familial. Pour forcer l’Etat et les maliens à le croire, le Général pleurnichard dit à qui veut l’entendre que s’il est débarqué lors de l’assemblée générale prochaine, le Mali sera suspendu de toutes les compétitions internationales. Mieux il tente un dernier baroud ‘honneur en jouant à la victimisation en accusant le ministre des sports d’être la source de ses malheurs. Or le natif de Koniakari a eu quatre occasions pour rentrer dans l’histoire en mettant fin à cette crise. Il s’agit de la première plainte du TAS rejetée, de la suspension de la 2e plainte avant qu’elle ne soit relancée (qui a conduit à la sentence du TAS du 4 octobre 2016), de l’opportunité de la médiation du président de l’Assemblée Nationale et enfin du non respect du délai de convocation de l’assemblée générale ordinaire de la sentence du 4octobre 2016.Pour Yéli Sissoko, Baba Diarra tente de tuer le temps car il doit justifier la gestion de plus de 3 milliards et mieux il sait pertinemment que Primo Carvalho ne peut plus le sortir de ce pétrin. Du coup le président de la fédération malienne de football n’a d’autres moyens que de tomber honteusement dans des mensonges grossiers, dans la délation, dans des chantages contre l’Etat.
Plainte déposée contre Primo Carvalho devant la Commission d’éthique et de discipline de la FIFA depuis hier lundi 7 novembre
Il a fallu attendre la sentence du TAS pour démasquer l’origine des malheurs du football malien depuis le 10 janvier 2015. Il s’agit du chef du département des associations de la FIFA, Primo Carvalho tout simplement il est mouillé jusqu’au cou. On se rappelle que c’est ce dernier qui est venu ‘’légitimer’’ le comité exécutif illégal de la fédération malienne de football et s’est réjouie de la tenue et des décisions prises lors de la prétendue assemblée générale du 31 octobre 2015. Et dans une interview publiée dans un journal de la place en 2015, il avait affirmé haut et fort et qui voulait l’entendre que la FEMAFOOT n’a reçu que 250 000 dollars alors que la FEMAFOOT a reçu 1 .350.000 dollars de la part de la FIFA. On comprend aujourd’hui pourquoi il a mis plus de quatre heures à supplier l’émissaire du Collectif, Yéli Sissoko à accepter la proposition de son ami. On comprend maintenant pourquoi ce lèche-cul est banni au Togo et au Bénin. D’ailleurs une plainte a été déposée depuis hier lundi 7 novembre contre Primo Carvalho à la commission éthique et de discipline de la FIFA pour avoir couvert Baba Diarra sur les violations flagrantes et détournements de fonds de la FEMAFOOT. En attendant Boubacar Baba Diarra doit justifier environ 6 milliards sans oublier les ristournes issues de la participation des Cadets et des Juniors à la coupe du monde et celles du CHAN dernier.
Le ministre des sports, victime de son impartialité
S’il y a un protagoniste de la crise qui a bénéficié du soutien de l’Etat malien c’est bel et bien Boubacar Baba Diarra et ses soutiens. En effet pendant les deux saisons écoulées (2014-2015 et 2015-2016), la fédération a bénéficié de l’accompagnement financier et matériel à travers les salaires, les primes, les billets d’avion des joueurs , du staff technique et des responsables fédéraux lors des compétitions internationales des différentes équipes nationales et des clubs pour les compétitions africaines, la location des stades pour l’ensemble de tous ces matches, la protection de la sécurité des officiels maliens et étrangers. Personne n’a la mémoire courte lorsque le ministre déclarait lors de son interpellation à l’Assemblée Nationale ainsi qu’à la Maison de la Presse que l’Etat ne reconnait que Boubacar Baba Diarra en tant que président de la fédération. Ce qui a attiré la foudre des responsables du Collectif et qui n’ont pas hésité à accuser le ministre des sports de partialité. Malgré les multiples médiations menées mais sans succès du CNOSM, des leaders religieux, de la société civile, de Dioncounda Traoré, ancien président de la transition, d’Issiaka Sidibé, président de l’assemblée nationale, l’Etat a fermé les yeux en laissant Boubacar Baba Diarra semer le chaos et la désolation dans le football malien à travers ses mensonges grotesques et ubuesques allant jusqu’à donner l’impression d’être le président de la république du Mali en traitant le ministre Guindo d’incompétent. Mais face à la sentence du TAS du 4 octobre dernier, l’Etat a obligation d’agir pour sauver le football malien en prenant toutes ses responsabilités. Ce qui ne plait pas à Boubacar Baba Diarra et ses ouailles qui ont aussitôt déclenché une campagne haineuse et de dénigrement en son encontre. « J’ai accepté de faire le déplacement parce que tout simplement c’est un ministre de la république du Mali. Je ne voudrais pas qu’il soit humilié devant la FIFA. C’est tout sinon je n’étais pas obligé de me rendre à Zurich » a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse tenue le 4 novembre dernier. Mais tous les maliens ne sont dupes et naïfs car Housseini Amion Guindo est parti à Zurich parce qu’il est un ministre de la république. Une chose est claire et nette, face au désaccord constaté à l’issue des audiences des protagonistes de la crise en présence du ministre des sports le 1er novembre dernier, le football malien ne sera pas suspendu par la FIFA même si c’est le souhait de Boubacar Baba Diarra et de son secrétaire général. Les exemples de la Guinée, du Togo, du Benin et de la Siéra-Léone sont là pour attester cela. Mais les diatribes orchestrées par Boubacar Baba Diarra et ses ouailles contre le ministre des sports ces derniers temps démontrent à suffisance leur panique et leur désarroi. Et leurs mensonges grotesques et ubuesques ne sont que le reflet de leur statut social. Mais le ministre des sports ne les répondra pas comme eux qui ne pensent uniquement à défendre leurs intérêts personnels et s’attèlera uniquement à défendre les intérêts de l’Etat malien. Et c’est qu’il fait depuis qu’il a eu la lourde et exaltante tâche de diriger ce ministère très stratégique dans la recherche de la paix et de la réconciliation nationale du pays entamée depuis le 15 mai 2015.
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