Une partie de la délégation officielle à la Cop-22 est déjà à Marrakech. Le président de la République IBK y est attendu à partir du 14 novembre. Le point focal de la délégation, Modibo Sacko, souhaite défendre ardemment les intérêts du pays.
La délégation malienne à la Conférence des Nations unies sur le climat (Cop-22) exige d’abord que les pays développés tiennent leurs engagements sur le fonds vert climat estimé à 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour mettre en œuvre les programmes d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.
Parmi les grands projets, le développement à grande échelle les énergies renouvelables, un programme de reboisement intensif, un programme de captage des eaux de pluies et un programme d’aménagement pastoral.
Pour le point focal du Mali, « Marrakech doit être le point de démarrage des programmes » et l’opportunité de convaincre des partenaires techniques et financiers. Et d’ajouter que le Mali devra, pour cela, faire la preuve de ses capacités de transparence et de bonne gouvernance des fonds alloués. L’Agence nationale pour l’investissement des collectivités territoriales (Anict) sera l’entité nationale accréditée auprès des bailleurs de fonds.
L’élection de Trump à la Maison Blanche
Le président de la République IBK est attendu à partir du 14 novembre. « Déjà sur place, les 54 pays africains s’organisent avant d’entrer dans le vif des négociations », informe M. Sacko. Le groupe G77, regroupant les pays les plus pauvres de la planète, s’est réuni pour dégager une position commune. C’est au tour du groupe Afrique, piloté depuis deux ans par notre compatriote Seyni Nafo, de s’organiser avant d’entrer dans le vif des négociations.
L’annonce de l’élection de Donald Trump mercredi à la Maison Blanche a jeté l’émoi sur Marrakech. Les réactions étaient nombreuses à la Cop-22. Les acteurs avaient tous en mémoire les déclarations de Donald Trump sur le changement climatique et sa volonté de remettre en cause les accords de Paris.
O. D. et Studio Tamani
