Le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a abrité hier mercredi une rencontre des acteurs devant participer à la Cop-22 qui se tiendra du 7 au 18 novembre prochains pour finaliser le programme de travail de la délégation malienne.
Après la Cop-21 à Paris en 2015, la délégation malienne se prépare pour participer à la Cop-22 à Marrakech (Maroc) du 7 au 18 novembre prochains. A quelques encablures de la cérémonie d’ouverture, la délégation nationale a finalisé le mercredi dernier le programme de participation de notre pays qui prévoit l’érection d’un stand au nom du Mali. Cette case du Mali va servir de lieu de promotion pour les différents programmes et projets pour la sauvegarde de l’environnement (atténuation et adaptation). Pour ce faire, l’Etat a associé les partenaires privés notamment la ferme Klédu pour son exemple dans la gestion décentralisée des forêts (GEDEFOR), le Reso-climat pour ses initiatives en matière d’atténuation et d’adaptation face aux changements climatiques.
Le Mali participera à plusieurs autres activités qui se tiendront en marge de la COP-22 notamment la réunion de haut niveau qui regroupera les chefs d’Etat. A Paris, ils étaient 195 présidents qui ont répondu présent.
L’ambassadeur SeyniNafo, conseiller spécial à la présidence, président du Groupe des négociateurs africains, a insisté hier devant les journalistes sur les enjeux de la Cop-22, « une suite logique de la Cop-21 de Paris ». La Cop 22 verra l’adoption des décisions globales, y compris les programmes de travail pour maintenir l’élan politique afin d’assurer la mise en œuvre accélérée et efficiente de l’accord de Paris. Elle permettra, dira-t-il, également de « promouvoir une mobilisation efficace des ressources financières supplémentaires et le soutien nécessaire à la mise en œuvre des contributions nationales en matière d’adaptation et d’atténuation, l’initiative africaine sur les énergies renouvelables et de l’initiative africaine sur l’adaptation ».
Pour la période 2015-2020, l’ambassadeur SeyniNafo soulignera enfin que les besoins financiers pour le Mali s’élève à 1,062 milliard US. Il correspond au financement des cinq grands programmes qui portent sur la foresterie, l’agriculture intelligente et les énergies renouvelables.
O. D.