L’information a été donnée dans l’après-midi du 20 février par le général français François Lecointre, qui est le commandant de la mission de l’UE, dont les effectifs comptent environ 500 hommes L’EUTM Mali dispensera des conseils et une formation militaire aux forces armées maliennes en ce qui concerne des questions comme le commandement et le contrôle, la logistique et les ressources humaines, ainsi que le droit international humanitaire, la protection des civils et les droits de l’homme. La mission ne participera pas à des opérations de combat.
Un élément précurseur est arrivé à Bamako le 8 février et commencera à s’acquitter de ses tâches d’expertise et de conseil dans les jours qui viennent. Les instructeurs militaires devraient être déployés avant la fin du mois de mars.
L’opération fait partie intégrante de l’approche globale adoptée par l’UE face à la situation au Mali et au Sahel. Elle vise à contribuer à améliorer la capacité militaire des forces armées maliennes, dans le but de leur permettre, sous le contrôle des autorités civiles, de rétablir l’intégrité territoriale du pays.
La formation ne portera pas sur les seules techniques militaires, le respect des droits de l’homme se voyant aussi accorder une grande importance. Dans le cadre de son action plus générale, l’UE va financer le déploiement d’observateurs civils des droits de l’homme de l’Union africaine, de la CEDEAO et des Nations unies.
Selon le Général Ibrahim Dahirou Dembélé, Chef d’Etat-major général des armées, les militaires qui vont bénéficier de la formation seront sélectionnés parmi les éléments des bataillons déjà engagés dans l’Opération Badenko au Nord, toutes armes, grades et anciennetés confondus, y compris les 3000 nouvelles recrues.
Les coûts communs de l’opération sont estimés à 12,3 millions d’euros pour la durée du mandat initial, qui est de quinze mois. L’état-major sera situé à Bamako, tandis que la formation se déroulera à Koulikoro.
Yaya Samaké
Le 22 Septembre 2013-02-21 01:28:02