L’ambassadeur du Burkina-Faso au Mali, Sanne Mohamed Topan, a expliqué que la réunion répond à la volonté des chefs d’Etat et aux instructions qui leur sont données pour faire de cette coopération un outil de développement, en particulier, des régions frontalières autour de leurs centres de gravité. Pour l’ambassadeur ivoirien, Sylvestre Kouassi Bile, le nombre significatif des délégations présentes à la rencontre témoigne de l’intérêt que chacun de nos Etats porte à cette coopération de type nouveau. Leur rôle, a-t-il souligné, sera de définir un cadre harmonisé qui devrait leur permettre de tirer profit de relations d’amitié et de fraternité très anciennes qui existent entre les communautés du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina-Faso, en les rendant créatrices de richesses.
L’ambassadeur ivoirien, Sylvestre Kouassi Bile, a déclaré : ‘’ l’exercice de réflexion auquel nous sommes conviés devrait nous conduire très vite à adopter un protocole d’accord, à asseoir les bases institutionnelles d’un comité tripartite de pilotage, de suivi évaluation des projets et programmes intégrés que nous serons appelés à identifier ensemble. ‘’ Sékouba Cissé, chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a affirmé la volonté des trois Etats de réitérer leur vision commune des principes internationaux de démocratie, de bonne gouvernance et de respect des droits humains. Il a signalé leur appartenance à l’Union africaine, à l’Uemoa et à la Cedeao. Après avoir rappelé les potentialités de la région de Sikasso, il a soutenu que la rencontre permettra d’aborder les questions liées au développement de la filière coton, de l’élevage, des filières bétail-viande, cuirs et peaux, fruits et légumes, aux bas fonds transfrontaliers, à l’emploi des jeunes, la formation professionnelle, au transport, à la santé. Il a souhaité qu’une large place soit accordée à la sécurité sous-régionale et à la suppression des barrières qui entravent la libre circulation des personnes et des biens entre les trois pays.
Baba Dembélé
Le Républicain 18/01/2012