Quant à la délégation marocaine, elle était conduite par M. Halim El Halam, Directeur des ressources humaines de l’OFPTT. L’ordre du jour était essentiellement consacré aux échanges visant la construction d’un Centre de formation professionnelle et qualifiante, notamment dans les filières porteuses d’emplois et créatrices de revenus, suite à la récente visite de travail au Maroc (fin 2014) du Ministre Mahamane Baby, en compagnie des responsables des organismes personnalisés de son département en charge des secteurs transversaux de la création d’emplois et de la formation professionnelle.
Cette séance de travail avait pour objet principal la validation des filières retenues par le département en charge de la Formation Professionnelle et l’appréciation de la partie marocaine à ce sujet. Le tout dans le cadre de la concrétisation du partenariat entre le Mali et le Royaume chérifien, redynamisé à la faveur de la visite à Bamako de sa Majesté le Roi Mohamed VI.
Pour ce faire, la partie malienne s’est inspirée du PRODEFPE (Programme décennal pour la formation professionnelle et l’emploi), avec ses 15 secteurs promoteurs et ses 51 filières porteuses pour l’économie malienne, notamment les BTP, la mécanique-auto, un centre multifonctionnel d’apprentissage pratique et de formation professionnelle, la gestion et la transformation des déchets solides et liquides, la transformation agroalimentaire, l’habillement, l’hôtellerie/restauration, l’agroforesterie, la production agro-sylvo-pastorale, la maroquinerie-cordonnerie, le maraichage, la tapisserie, la chaudronnerie, l’installation photovoltaïque, l’informatique et la maintenance électronique, etc.
Mais elle n’en a retenu pour validation que le centre multifonctionnel, la gestion et la transformation des déchets solides et liquides, la transformation agroalimentaire, l’habillement, l’hôtellerie/restauration. Histoire de jouer sur les avantages comparatifs dans ces domaines pour le Maroc et d’éviter de doublonner avec d’autres partenaires intéressés par les autres secteurs et filières prioritaires pour le Mali.
En réaction, la partie marocaine a plutôt souhaité s’investir dans les BTP, compte tenu du fort potentiel du Mali dans ce domaine, mais aussi dans l’habillement et la restauration/hôtellerie. D’autre part, les acteurs marocains ont exprimé leur préférence pour un centre sectoriel implanté à Bamako pour des commodités pratiques et autres avantages urbanistiques, en lieu et place d’un centre multifonctionnel, avant d’inviter la partie malienne à opérer un choix entre les 3 secteurs pour valider seulement 2.
Les membres de la partie malienne ont opté pour un centre sectoriel avec les 2 secteurs retenus par le Maroc, les BTP et l’hôtellerie/restauration. La partie malienne accueille ces choix avec beaucoup d’intérêt, d’autant plus que le Maroc a de l’expérience dans ces secteurs et filières, sans compter que notre pays a des besoins réels dans ces domaines en termes d’encadrement de niveau international, de qualification professionnelle pointue, de qualité de services aux normes ISO, etc.
Auparavant, les deux parties se sont félicitées des liens séculaires de fraternité et de coopération unissant le Mali et le Maroc, lesquels viennent de prendre un relief nouveau avec sa Majesté Mohamed VI, le roi du Maroc, et El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita, le Président du Mali.
Source: MEFPJCC
CCOM/SOD/MEFPJCC
Source: Le 22 Septembre 2015-02-11 23:50:01