Premier partenaire au développement du Mali avec un engagement existant de près de 1,3 Milliard de dollars, la Banque Mondiale entend accompagner de toutes ses forces le Plan d’Action Gouvernemental présenté vendredi dernier par le Premier Ministre, Moctar OUANE.
Le Président de la transition son excellence Bah N’DAW a reçu le jeudi 25 février 2021 Mme Soukeyna KANE, Directrice des Opérations pour le Mali de la Banque Mondiale.
La patronne de la Banque Mondiale au Mali était venue réaffirmer le soutien de son Institution aux autorités de la Transition.
A sa sortie, elle déclaré : « Nous sommes venus réitérer notre soutien et échanger sur le réalignement de ce soutien compte tenu de la fragilité du moment mais aussi compte tenu de la période de Transition ».
Mme KANE d’ajouter : « Nous avons échangé et fait part de nos projets tels qu’ils sont conçus aujourd’hui pour faire face à la nouvelle situation au Mali ».
Avec la pandémie de la Covid-19, l’activité économique a fortement ressentie des perturbations dans les chaînes de production, de distribution et de commercialisation.
Cette décélération de l’activité économique est surtout imprimée par le secteur tertiaire, dont la contribution à la croissance a baissé de moitié par rapport au trimestre précédent, reflétant ainsi les premiers impacts de la propagation de la pandémie, notamment dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, des transports et du commerce.
Avant cette pandémie en octobre 2019, le gouvernement défunt de Boubou Cissé a pu obtenir une hausse conséquente de l’appui budgétaire et d’autres financements en faveur, au cours des Assemblées annuelles des Conseils des gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) tenues du 14 au 20 à Washington.
Selon, la Banque mondiale (BM), l’Afrique subsaharienne connu sa première récession depuis 25 ans en raison de l’impact de l’épidémie de coronavirus.
La croissance économique en Afrique subsaharienne a chuté de 2,4 % en 2019 pour devenir négative et compris entre -2,1 % et -5,1 % en 2020.
Mahamadou YATTARA