Placée sous la coprésidence des ministres de la jeunesse et des sports, Hamane Niang ; de l’éducation de base l’alphabétisation et des langues nationales, Pr. Salikou Sanogo, la cérémonie de lancement de ce protocole d’accord a enregistré la présence de plusieurs personnalités de la société civile, notamment les pionniers.
Le protocole d’accord comme l’a si bien expliqué le président de Cri 2002, Dr. Abdoulaye Sall, vise à offrir des activités de qualité répondant aux besoins d’ancrage réel de la démocratie participative et de la décentralisation au sein des institutions et de la société malienne. S’inscrivant donc dans cette dynamique le nouveau protocole d’accord a comme domaines d’intervention prioritaire la formation à la citoyenneté, la démocratie, la décentralisation, la bonne gouvernance, l’organisation de débats sur les questions d’intérêts publics au cours des camps et sorties, le plaidoyer/lobbying…..Il sera question de favoriser l’initiative, la responsabilité et l’autonomie des jeunes pionniers d’aujourd’hui ; de leur assurer la protection via des projets éducatifs et la prévention ; de leur développer l’accès aux loisirs éducatifs et aux pratiques culturelles et sportives ; de leur développer, consolider et élargir les échanges inter-jeunes et intergénérationnels tant au niveau national, régionaux, locaux et internationaux (Afrique et le Monde).
Ce partenariat qui vient d’être établi entre Cri 2002 et l’association des pionniers du Mali, faut-il le rappeler rentre dans le cadre de l’axe d’intervention prioritaire 7 et 8 du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP, 2007-2011) relatif au renforcement des capacités de la société civile.
Dans son discours de lancement, le ministre Hamane Niang s’est réjouit d’un tel partenariat qui fait allusion à l’axe d’intervention prioritaire 7 et 8 du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP, 2007-2011) relatif au renforcement des capacités de la société civile. Selon lui, pour le gouvernement et les partenaires techniques et financiers du Mali, la complémentarité au renforcement de la démocratie et de la décentralisation est indissociable de l’implication de la société civile à la définition, à la mise en œuvre et le suivi des politiques de développement pour à terme être un partenaire crédible de l’Etat et constituer un réel contre pouvoir susceptible d’influencer les décisions de façon constructive aux niveaux national, régionaux et locaux. Il a manifesté tout son soutien à ce nouveau partenariat qui vient de prendre cours au profit de notre jeune démocratie.
Abdoulaye Diakité
Indicateur Lundi le 22/11/2010