Younnouss Hamèye Dicko, Cheick Soufi Billal Diallo, Mohamed Tabouré, M. Hamadoun Amion Guindo et autres… défiant celui qu’ils ont jusqu’ici présenté comme la clé de voûte : le président du CNRDRE, le capitaine Amadou Haya Sanogo. Leur démarche, au lieu d’enlever une épine du pied de leur mentor, constitue un handicap pour ce dernier et pour le processus de sortie de crise. Mais quand on connaît la personnalité de certains de ces partisans de la Convention ‘’forcée’’, on comprend finalement ce qu’ils cherchent : les prébendes. Certains, à l’image de cet avocat autoproclamé du CNRDRE, vont jusqu’à mal cacher le mobile de leur agitation.
A Ouagadougou, notre avocat qui semblerait depuis échanger sa robe contre une tunique politicienne, abonné à la défaite, aurait dit et rappelé à qui veut l’entendre qu’ « il fallait profiter du coup d’Etat du 22 mars pour se faire une place au soleil ». Le gouvernement, le président de la République et le président du CNRDRE les laisseront-ils divertir les Maliens, voire mettre en mal le processus de sortie de crise ? La réponse dès aujourd’hui.
Markatié Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 21/05/2012