Au cours de la cérémonie L’ouverture on a noté entre autres la présence du ministre de l’agriculture, M. Alassane AG Aghatam , du représentant du président de l’APCAM, du représentant de l’AGRA, du directeur général de l’Institut d’Economie Rurale et du directeur national de l’agriculture.
Notre pays ne produit pas encore d’engrais minéraux en quantité suffisante pour couvrir ses besoins. Pour la campagne agricole 20010 2011 la consommation enregistrée jusque là est de 198. 721 tonnes d’engrais durant la campagne agricole 2010-2011 contre 141 709,48 tonnes placées au cours de la campagne écoulée. La subvention consentie par l’Etat s’élève à 15,6 milliards de franc CFA. Le gouvernement a donc un droit de regard sur la qualité des engrais importés comme ceux produits localement car cela a une incidence sur la santé des populations. L’atelier s’est en outre penché sur les voies et moyens pouvant permettre aux structures de contrôle de rehausser leur propre performance. Il faut rappeler que selon la loi d’orientation agricole adoptée en septembre 2006 l’objectif du gouvernement est de promouvoir une agriculture durable, moderne et compétitive reposant prioritairement sur les exploitations agricoles familiales reconnues, sécurisées, la valorisation maximale du potentiel agro-écologique du pays, la capitalisation des savoir-faire agricoles des paysans et la création d’un environnement propice au développement d’un secteur agricole structuré. Dans cette optique, la maîtrise des facteurs de production et leur accessibilité est donc un préalable pour la réussite de cette politique.
Dans cette perspective, il est donc important impérieux de mettre en œuvre les dispositions prévues par LOA en vue de faire que ces engrais respectent les exigences de qualité.
Pour ce faire, le département de l’agriculture, a élaboré et fait adopter, le 28 février 2008, la loi N° 008 relative au contrôle de qualité des engrais adoptée par notre gouvernement et le décret fixant les modalités d’application.
L’atteinte des résultats escomptés passe par certains préalables comme l’organisation du marché des intrants, leur coût ainsi que les normes de qualité requises.
Abdoulaye Kékoro Sissoko
Le National 04/07/2011