CONTRE L’AVANCEE DU SESERT Reboisement : la Fondation Mali Vert offre 300 000 plants à la DNEF

Une semaine après le lancement officiel de la campagne nationale de reboisement couplée au démarrage des activités de la Grande muraille verte au Mali, la Fondation Mali Vert de la famille Kagnassy a donné ce samedi 13 août 2016 le coup d’envoi des activités de la 2e édition de son opération de reboisement pour un Mali vert dans la forêt classée de Tienfala à la lisière de la localité de Ngabakoro-Droit. Elle a mis à la disposition des services des eaux et forêts environ 300 000 plants de diverses variétés et reboisé un hectare avec 400 nouveaux plants.

La cérémonie de lancement était placée sous le haut parrainage du président du Haut conseil des collectivités, Mamadou Satigui Sidibé. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Mme Kéita Aïda M’Bo, le président de la Fondation Mali Vert, Cheickna Kagnassy, et plusieurs membres du gouvernement, qui ont répondu à l’invitation de la famille Kagnassy. C’était ce samedi dans la forêt classée de Tienfala contigüe à la localité de Ngabakoro-Droit.

Cette activité caritative de la Fondation Mali Vert dénote de son identité de vue avec celle des hautes autorités dans le domaine de la lutte contre les effets du changement climatique.

Bouya Kagnassy, secrétaire général de la Fondation, a salué l’accompagnement de tous, en particulier le département de l’Environnement pour son accompagnement et le président HCCT pour avoir accepté de parrainer cette édition. Il a remercié le président de l’Assemblée nationale pour avoir parrainé l’édition 2015 et l’ancien MEADD, Ousmane Koné, pour tout son soutien. M. Kagnassy a réitéré l’engagement de la Fondation auprès du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, à concrétiser ses vœux de faire du Mali, un havre de paix.
Pour la réussite de l’opération, il a invité les bénéficiaires à prendre soins des plants offerts une fois mis en terre.

Le MEADD, Mme Kéita Aïda M’Bo s’est félicité de participer à la cérémonie qui est une réponse citoyenne d’un digne fils de la région de Koulikoro à l’appel lancé, il y a une semaine, par le Premier ministre Modibo Kéita. Le chef du gouvernement a invité chaque Malienne et chaque Malien à faire sienne la lutte pour un Mali vert. Elle a remercié le donateur l’opérateur économique, Cheickna Kagnassy, et sa Fondation.
Le parrain, le président du HCCT, Mamadou Satigui Sidibé, a exprimé toute sa joie pour le choix porté sur sa modeste personne pour présider cette cérémonie qui consacre le lancement de la 2e édition de l’opération de reboisement de la Fondation Mali Vert. Elle traduit, dira-t-il, l’engagement des particuliers dans le combat gouvernemental contre la désertification au Mali.

« Retenez que l’acte que vous venez de poser ce jour vient à point nommé quand on sait que les domaines forestiers sont en proie à plusieurs types d’agressions réelles liées aux exigences de développement. Dans ce registre, j’évoquerai les effets combinés de l’urbanisation, l’incivisme des populations, les conflits fonciers, l’agriculture itinérante, la transhumance avec son cortège de mutilation d’arbres et l’orpaillage traditionnel », a indiqué M. Sidibé.

Il a attiré l’attention sur la nécessité de préservation de l’écosystème face aux effets des phénomènes des changements climatiques dont plus de 80 % de la population active tire leur survie des productions agro-sylvo-pastorales, premier secteur de l’économie du pays. Et d’ajouter que face à ces conditions, les seules alternatives pour assurer une meilleure sécurité alimentaire aux populations restent l’adoption de méthodes d’adaptation à ces phénomènes.

Il a exhorté la population à veiller au mieux à la survie des arbres plantés au cours de cette campagne nationale de reboisement 2016.
L’opération de reboisement de la Fondation Mali Vert pour sa première édition il y a un an, dans cette même région, précisément à Banamba, a planté 100 000 plants de différentes espèces. Cette année, elle fait nettement mieux en multipliant ce chiffre par trois, soit 300 000 plants de diverses variétés.
Ousmane Daou